La Commission scolaire des Samares dément les rumeurs de moisissures à l’école Saint-Théodore de Chertsey
La Commission scolaire des Samares a réfuté les déclarations rapportées par Le Journal de Montréal ce matin à l’effet que de la moisissure aurait causé des problèmes de santé à des membres du personnel de l’école Saint-Théodore de Chertsey, à Chertsey.
Selon Julie Bédard, responsable du dossier CSST à la Commission scolaire des Samares, une première plainte aurait été déposée au début du mois de mai dernier par un membre du personnel de l’école. Selon Mme Bédard, cette plainte concernait la qualité de l’air au sein de l’établissement. Au total, cinq employés auraient déposé ce type de plaintes auprès de la CSST afin de faire valider un diagnostic de problème respiratoire. Julie Bédard explique qu’un inspecteur et une hygiéniste ont procédé à une inspection complète de l’école le 13 mai dernier avant de formuler certaines recommandations relatives à la qualité de l’air au sein de l’école. « Ces recommandations consistaient notamment en un nettoyage complet de l’entrepôt du gymnase, du remplacement de néons et de l’étiquetage de certaines produits », soutient-elle avant d’ajouter que jamais il n’avait été question de moisissure retrouvée dans l’enceinte de l’école.
Une seconde visite est prévue à l’horaire le 8 juin prochain. Diane Fortin, directrice adjointe aux communications pour la commission scolaire souligne que l’ensemble des recommandations ont déjà été appliquées et même certaines démarches supplémentaires ont été faites par mesure préventive.
Julie Bédard a tenu à souligner que les plaintes déposées étaient encore à l’étude et que les problèmes respiratoires signalés par ces plaintes pourraient avoir été causés par des facteurs externes à l’école Saint-Théodore de Chertsey. « Nous collaborons étroitement avec la CSST dans le dossier », ajoute Mme Bédard. Les parents des enfants fréquentant l’école ont tous été avisés par courrier des démarches de la Commission scolaire des Samares.
Rappelons que dans son édition du 3 juin, le Journal de Montréal rapportait les doléances de parents inquiets de la qualité de l’air au sein de l’école. Le quotidien montréalais racontait notamment qu’une mère, sous le couvert de l’anonymat, avait entendu parler de possibles problèmes de moisissures lors d’une visite chez le médecin.
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