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Quand la présence policière devient essentielle à l’éducation des jeunes

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23 mai 2015
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Mathieu Ferland
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Par Mathieu Ferland, Journaliste

Depuis maintenant six ans, l’agente Sonia Vallière est la policière en charge du Programme d’intervention en milieu scolaire (PIMS), un programme  qui veille à la lutte contre la drogue, la violence et le taxage au sein des écoles secondaire du Québec.  Le Journal de Joliette s’est entretenu avec cette policière qui confirme avoir un impact majeur chez les jeunes de la région.

« La violence a beaucoup changé depuis les dernières années », raconte la policière. Sonia Vallière explique qu’au début de son mandat, il y a six ans, les cas de cybercriminalité étaient un véritable fléau dans la région.  Elle confie que ce type de délit est le volet qui s’est le plus amélioré depuis qu’elle est en poste. « Les jeunes sont plus conscients aujourd’hui de la portée de leurs gestes », soutient-elle, avant d’ajouter que les jeunes ont soit réalisé une importante prise de conscience ou font preuve de plus de subtilité dans leurs gestes. « J’ose croire que c’est la première réponse ».

Sonia Vallière explique faire face principalement à des cas de violence, de voie de faits et de possession de stupéfiants. Elle précise que les bagarres sont très souvent désamorcées grâce à la coopération des établissements scolaires et des médias sociaux. « Ça revient principalement à dégonfler des balounes », souligne la policière. Elle ajoute également que les cas de possession de stupéfiant sont principalement reliés à de très petites quantités. La policière souligne également que la tranche d’âge la plus problématique est généralement celle des 14-15 ans. « C’est l’âge où ils se cherchent le plus », précise la policière.

Interrogée sur les pires types de cas qu’elle peut rencontrer au quotidien, l’agente Vallière répond qu’à ses yeux, les jeunes filles qui envoient des photos d’elle-même  alors qu’elles sont dénudées la trouble plus que le reste. « C’est le genre de geste qui peut rapidement virer au cauchemar », explique la policière, qui ajoute qu’il s’agit-là d’un message qui doit être constamment répété.

L’éducation des jeunes

L’agent responsable du programme PIMS est également en charge d’un volet éducation auprès des jeunes. Plusieurs aspects de la loi leur sont enseignés en classe. En secondaire 1, par exemple, les étudiants se voient expliquer le système pénal pour les jeunes. Les volets cyber intimidation, cybercriminalité et l’alcool au volant sont tous abordés. Sonia Vallière soutient que le PIMS est extrêmement important pour l’éducation des jeunes aujourd’hui. « Très souvent, j’ai eu des remerciements de la part de jeunes qui terminaient leur secondaire après l’avoir commencé un peu tout croche ». Ce genre de témoignage fait croire à la policière que « l’éducation légale » est primordial chez les jeunes. « Avant de faire de la répression, il faut d’abord faire de la prévention », soutient Mme Vallière.

 

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