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Accident de travail mortel

Une entreprise de Sainte-Émelie-de-l'Énergie blâmée par la CSST

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17 mars 2015
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Mathieu Ferland
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Par Mathieu Ferland, Journaliste

La CSST a dévoilée ce matin son rapport d’enquête concernant le décès de Normand Béland, écrasé mortellement par la benne de la chargeuse à pneus qu’il était en train de réparer, en septembre 2014.

Selon les conclusions rendues publique aujourd’hui par la CSST, l’entreprise Jobert a agi de manière à compromettre la santé et la sécurité des travailleurs au moment de l’incident qui a coûté la vie à M. Béland. Lors du dévoilement du résultat de l’enquête, les inspecteurs Martin Rondeau et Odile Lamarche ont notamment souligné que la réparation qu’effectuait Normand Béland au moment du drame était une procédure extrêmement complexe et que l’employeur aurait dû s’informer auprès du manufacturier de l’appareil afin de connaître la marche à suivre. « L’employeur ne s’est jamais informé de l’existence de cette procédure », explique Mme Lamarche, ce qui a placé la victime dans une situation, non seulement dangereuse, mais également une situation d’où il ne pouvait s’échapper en cas de danger.

Rappelons qu’au moment du drame la chargeuse que réparait Normand Béland  était stationnée près de l’entreprise pour la réparation d’une fuite d’huile hydraulique sous le corps de soupape. Le godet de la chargeuse reposait à plat sur des blocs de béton, à une hauteur d’environ 1,2 m. Ce dernier se trouvait sous les bras de la chargeuse afin de procéder au démantèlement du corps de soupape quand autre travailleur, qui s’affairait dans le garage a entendu un bruit s’apparentant à de l’huile qui gicle, suivi d’un fort bruit d’impact. Cet employé s’est vite rendu à l’extérieur du garage où il n’a pu que constater  que le godet est pratiquement au sol et que Normand Béland est écrasé sous les bras de levage de la chargeuse. Diverses manœuvres sont entreprises pour le dégager. Il est transporté à l’hôpital, où son décès est constaté.

René Beaumont, directeur santé-sécurité pour la CSST, explique que l’employeur a reçu un constat d’infraction d’une valeur entre 15 839 $ à 63 355 $ pour une première offense. Il ajoute également que le rapport d’enquête sera acheminé à l’ensemble des centres de formation pour véhicules lourds, afin de sensibiliser les futurs opérateurs aux risques d’une telle procédure.  

 

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