Les habitants, résidant dans les municipalités positionnées autour du fleuve St-Laurent, sont inquiets par les conséquences de la navigation de superpétroliers près de chez eux. Si un déversement de pétrole important survient dans le fleuve, ceci serait une tragédie.
Serge Lacoursière, résidant près du fleuve et conseiller à la municipalité de St-Ignace-de-Loyola, affirme être très inquiet par la navigation des superpétroliers sur le fleuve St-Laurent et que la situation le préoccupe énormément. « Je ne vois pas de quelle façon nous pourrions arranger cela, s’il arrivait un pépin », explique ce dernier. Il ne voit pas comment nous pourrions sauver notre écosystème si une tragédie pétrolière survenait dans les eaux du fleuve. Il ajoute que si un tel drame venait à se produire, le lac St-Pierre qui est une réserve de la biosphère par l’UNESCO serait terriblement endommagé. C’est entre autres la vie de 288 espèces d’oiseaux résidents et migrateurs qui serait mise en périls.
Serge Lacoursière prévoit parler de cette situation au prochain conseil municipal. Il pense que ces collègues seront du même avis. Il appuie aussi la population de Lanoraie dans leur position contre l’oléoduc. Il n’a pas entendu parler beaucoup de Loyolais et de Loyolaises, par rapport à cela, mais il ne croit quand même pas se tromper en disant que la situation ne fait pas plaisir aux résidents de St-Ignace. Il dit que Sorel a très bien fait les choses en intervenant de la manière dont ils l’ont fait et qu’il faut trouver d’autres moyens d’interventions possibles.
Réactions des employés de la Société des traversiers du Québec
Le Journal a contacté les employés qui travaillent dans les bureaux pour la Société des traversiers du Québec à St-Ignace-de-Loyola. Ces derniers ont répondu ne pas avoir reçu d’informations par rapport à un plan d’intervention si toutefois une tragédie devait arriver sur les eaux du St-Laurent. Ces derniers ne se disent toutefois pas inquiets de la situation, car ils font confiance aux capitaines qui conduisent ce genre de bateaux.
La réaction des passagers est sensiblement la même que celle des employés de la Société des traversiers. Le sentiment de peur n’est pas présent chez eux, puisqu’ils ne pensent pas aux malheurs qui pourraient se produire, s’ils rencontraient un superpétrolier sur le fleuve. Ils ne sont pas moins mécontents de la situation qui pourrait s’avérer désastreuse dans le futur.
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