Compressions à la SQ: les gens ne doivent pas avoir peur
Les récentes compressions imposées à la Sûreté du Québec n’entraveront en rien la réponse au citoyen. Dans son édition du 10 octobre dernier, Le Journal de Montréal ferait état de mesures d’austérité troublantes qui seraient loin de plaire aux patrouilleurs en place. Il est mentionné notamment que les agents de la SQ n’auraient plus l’autorisation d’ouvrir de nouveaux dossiers lorsqu’ils sont en fin de quart de travail, que des coupures seraient également apportées en lien avec l’entretien extérieur des véhicules, de l’utilisation du matériel de bureau et des photocopies.
Pour le sergent Benoit Richard, il ne s’agirait que d’une révision de la gestion de la Sûreté du Québec, et non de compressions. « Nous sommes en train d’apprendre à faire mieux, mais différemment », explique le policier. Ce dernier insiste sur le fait que le mandat de sécurité publique de la SQ n’est en aucun moment compromis par ces mesures et que les citoyens n’en ressentiront aucun impact. « Nous sommes en train de redéfinir la gestion de la SQ », ajoute le sergent Richard.
Le sergent Richard précise que certaines mesures ne sont que l’application du gros bon sens. Il souligne notamment le budget annuel de photocopies de la SQ, qui s’élève à près de 6 M$. « On s’est simplement posé la question sur comment faire pour faire diminuer ce chiffre », insiste le porte-parole. Il explique également qu’en ce qui à trait à l’ouverture de dossier en fin de quart de travail qu’il est effectivement possible que les agents œuvrant sur le quart de jour laissent certains dossiers à leurs collègue de la relève suivante, mais uniquement sur des cas classés non-urgent. « Lorsqu’on parle d’un vol survenu une semaine auparavant, c’est possible que le dossier soit confié à la relève suivante, mais les cas urgent où la sécurité d’un citoyen demeure toujours une priorité, peu importe l’heure », insiste le sergent Richard.
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