Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le directeur de l'AAM est inquiet

durée 15h05
3 octobre 2014
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Mathieu Ferland
email
Par Mathieu Ferland, Journaliste

Le directeur général de l’Académie Antoine-Manseau, Robert Cyr, se dit très inquiet des possibles coupures qui pourraient toucher les écoles privées partout au Québec. Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, pourrait annoncer d’importantes compressions dans le secteur des écoles privées, une grave erreur selon le directeur de l’Académie Antoine-Manseau.
Ce dernier soutient que le financement aux élèves qui fréquentent les établissements privés est de beaucoup inférieur à ceux dans le régime public. « Les gens, et surtout les médias qui véhiculent que 75% du financement d’un élève provient du gouvernement font fausse route », soutient le directeur. Il explique que si l’on inclut l’ensemble des services éducatifs, un élève du privé n’est financé qu’à 38 %, tandis qu’au sein d’une école publique, le même élève serait subventionné à 100%. « C’est une fausse perception que de dire que le gouvernement sauverait de l’argent en coupant dans les écoles privées », soutient Robert Cyr.

Le directeur de l’Académie Antoine-Manseau ajoute même que si l’ensemble des collèges privés décidait d’augmenter leurs frais de scolarité, ce qui suivrait logiquement les fameuses compressions, cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Il cite une étude de l’université de Sherbrooke qui avance que, par tranche de 1000 $ d’augmentation des frais de scolarité, le tiers des élèves quitterait le réseau scolaire privé. « Pour le gouvernement, qui cherche à économiser, ce serait l’effet inverse, alors qu’il serait forcé de subventionner à 100 % des élèves normalement subventionné à 38 % », explique Robert Cyr.

En ce qui à trait à l’instabilité face aux enseignements privés, la direction de l’ensemble des établissements de ce type ont contacté les parents de leurs élèves afin de les rassurer sur la situation.  Par ailleurs, M. Cyr insiste sur le fait qu’il ne s’agit-là que de rumeurs et qu’aucune compressions n’est imminente.
 

commentairesCommentaires

1

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • MMEP
    Michel Masse, ex-prof au Public
    temps Il y a 10 ans
    Il n'y a pas que le pécunier, dans ce débat: le Privé prive le Public d'une trop grande portion de ses candidats ayant le plus de potentiel intellectuel ET de motivation. Les professeurs du Public se voient imposer des classes abusivement surchargées, et aux capacités intellectuelles très variables.Le rythme d'apprentissage est ralenti par le désintérêt de nombreux ados qui auraient voulu connaître une cadence d'apprentissage plus aérée et qui deviennent perturbateurs, conséquemment. Les groupes sont beaucoup plus surchargés qu'auparavant, au Public. Puis, les élèves les plus,soit motivés, soit plus doués, le désertent. Le personnel enseignant du Public n'est pas de seconde qualité. Alors, pourquoi ne pas lui confier la clientèle que lui vole de Privé ? Il est plus que temps de " rebrasser les cartes " dans le monde de l'enseignement.....pour le bien de notre société....

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 20 juin 2025

Québec lance un appel à la prudence concernant les piqûres de tiques et de moustiques

En ce début de saison estivale, le ministère de la Santé et des Services sociaux lance un appel à la vigilance concernant les piqûres de tiques et de moustiques, qui peuvent transmettre plusieurs maladies et virus. Les populations de tiques et de moustiques sont en hausse dans plusieurs régions en raison des changements climatiques. ...

Publié le 19 juin 2025

Hausse de 5 % des signalements à la DPJ

Quelque 141 600 signalements ont été faits pour 2024-2025, ce qui représente une hausse de 5 % en comparaison avec l'an dernier, selon les statistiques du bilan annuel de la protection de la jeunesse (DPJ) présentées jeudi. Les signalements concernent 105 675 enfants au Québec. «C'est beaucoup d'enfants pour qui nous sommes inquiets», a lâché la ...

Publié le 19 juin 2025

Emma et Noah ont été les prénoms d'enfants les plus populaires en 2024

Emma et Noah ont été les prénoms les plus populaires parmi les nouveaux-nés de 2024. Retraite Québec a dévoilé son traditionnel palmarès des prénoms les plus populaires de l'année et il y a peu de nouveaux venus au sommet. Chez les filles, Emma est très populaire depuis de nombreuses années, mais il s'était fait déclasser par Alice et Florence ...