La Commission scolaire des Samares fait le point

Par Mathieu Ferland
La directrice générale de la Commission scolaire des Samares, Sylvie Anctil, a fait le point concernant les programmes de formations axés sur l’emploi à la suite de la publication, dans Le Journal de Montréal, d’un témoignage sévère formulé par un élève de ces mêmes programmes.
Le jeune garçon à l’origine de ces critiques publiées le 14 juin dernier étudie depuis maintenant quatre ans au sein du programme de formation préparatoire au travail (FPT). Ce cheminement scolaire axé sur l’emploi a pour but de doter l’étudiant des qualifications nécessaires pour se trouver un travail. Lors de son témoignage, Tristan et sa mère, Karine Moreau, ont déclaré qu’il perdait son temps à accomplir des tâches n’ayant rien à voir avec une formation académique.
« Tout est fait avec beaucoup de rigueur », déclare Sylvie Anctil, concernant le programme de FPT. Ces programmes de formations sont destinés avant tout aux élèves ayant un niveau académique plus faible. Selon le cheminement désigné, le diplôme peut être obtenu en deux ou trois ans au sein de ces programmes dits semi-spécialisés. La directrice générale ajoute que le dossier de chaque élève est soigneusement étudié afin de lui offrir les meilleures chances d’apprentissage en plus d’aider ces jeunes à pouvoir se trouver un emploi éventuellement après leurs études.
Les récriminations soulevées lors de ce fameux témoignage évoquent notamment de longues heures à nettoyer des voitures appartenant aux professeurs ou à apprendre à faire la cuisine au détriment d’un enseignement académique digne de ce nom. La Commission scolaire des Samares s’est refusée à tout commentaire relevant directement de cette affaire. La directrice générale explique toutefois qu’au début de ce cheminement scolaire, les parents sont très au courant du type de programme qui sera dispensé à leur enfant.
« Ce n’est pas réducteur et cela permet aux jeunes de devenir des citoyens responsables », explique Mme Anctil avant d’ajouter que la société avait besoin de tous les types de travailleurs. Cette dernière souligne que les jeunes qui suivent ce programme se voient doter d’outils qu’ils n’auraient eus autrement. « Ils apprennent la minutie et l’interaction avec le public, en plus de gagner de l’expérience concrète dont ils n’auraient jamais pu bénéficier autrement », précise-t-elle.
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