Joliette est-elle considérée comme une banlieue de choix?

Par Caroline Murray-Daignault
Si la majorité des citoyens de la grande région métropolitaine travaillent à Montréal, plusieurs cherchent à vivre en banlieue. Le grand Joliette est-il en tête des premiers choix de ceux qui se cherchent une ville d’adoption? Quels sont les avantages et les désavantages? Voici un comparatif.
Afin de vérifier les avantages et les désavantages de Joliette, nous avons effectué un comparatif avec deux municipalités semblables, soit Mascouche et St-Jérôme. Tout d’abord; le salaire moyen. St-Jérôme remporte le plus haut salaire moyen soit avec 32 951$. Mascouche suit avec 28 950$ et Joliette arrive dernier avec 25 000$. Toutefois, ces salaires s’équivalent en quelque sorte lorsqu’on observe les besoins primaires comme le logement. Nous avons comparé le prix de trois maisons semblables, ayant toutes trois chambres à coucher. Dans la grande région de Joliette, une maison construite en 2007 avec trois chambres et deux salles de bain est évaluée à 184 300$ par ma municipalité et est en vente à 219 900$. À Mascouche, pour une maison ayant les mêmes caractéristiques, le prix est évalué à 218 100$ et le prix demandé est de 255 000$. Puis, du côté de St-Jérome, une maison semblable est évaluée à 255 300$, mais mise en vente à 231 525$. Le salaire moyen étant donc moins élevé à Joliette, le coût des maisons est aussi moins cher.
Alexandre, un résident de Joliette, s’est établi dans la région pour son travail. Vivant auparavant sur la Rive-Nord de Montréal, il est heureux de son choix. « Il y a autant de services qu’ailleurs, le coût de la vie est moins cher, le logement et l’essence aussi », explique-t-il. De plus, selon le nouveau résident, la région est très familiale et d’autant plus chaleureuse. S’il doit absolument y trouver un inconvénient, il ajoute que le fait que ce soit un petit milieu est un couteau à double tranchant. Œuvrant dans le domaine des affaires, tant les bons coups que les mauvais se propagent rapidement.
Qu’arrive-t-il lorsqu’un travailleur de Montréal désire s’installer en banlieue? Nous avons choisi de comparer la distance en prenant comme exemple quelqu’un qui travaille au complexe Desjardins de Montréal, situé au 1255 rue Jeanne-Mance. En terme de kilomètres, c’est Mascouche qui arrive premier avec 44,71 kilomètres et 39 minutes selon un GPS. St-Jérôme arrive deuxième avec 64,92 kilomètres et 53 minutes, puis, Joliette avec 86,62 kilomètres pour 1h8 minutes. Bien sûr, il est important de calculer l’heure de pointe de chacune des destinations, ce qui peut faire une grande différence. De plus, Mascouche et St-Jérôme disposent d’une station de train de banlieue qui se rend jusqu’au centre-ville de Montréal, ce que Joliette n’a pas.
À Joliette, de la publicité directe et indirecte est faite pour attirer les nouveaux résidents. La ville de Joliette fait la promotion des terrains disponibles pour construction de maison, cela est donc de la publicité directe. Puis, de la publicité indirecte est faite de plusieurs façons, que ce soit par le panneau de la ville de Joliette installé au coin des routes 31 et 40 afin d’attirer de nouveaux arrivants ou encore lorsque la ville fait la promotion de ses bornes électriques, pour démontrer que Joliette est une ville avant-gardiste. Ces mesures sont prises dans le but de dynamiser la ville en accueillant toujours de nouveaux résidents.
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