Difficile de se déplacer en région sans voiture

Par Caroline Murray-Daignault
Le transport en commun est accessible dans la région, mais est-il vraiment efficace pour les gens désirant se déplacer à l’intérieur de la région? Le CRTL reconnaît que les déplacements sont difficiles.
Le CRTL, en collaboration avec les MRC locales de la région, essaie de desservir le plus grand nombre d’usagers possibles avec neuf lignes d’autobus différentes qui couvrent une bonne partie de Lanaudière. Ayant des services de transports locaux, tels les autobus ou les voitures, les MRC essaient de combler le manque du CRTL. « Si on part d’un milieu rural vers une grande ville comme Montréal, Terrebonne, ça se passe bien. Si on part d’un milieu rural vers un autre, c’est moins évident », indique la porte-parole du CRTL, Tania Grenier.
En 2013, 226 537 passages ont été enregistrés dans la région. La ligne la plus achalandée est sans aucun doute celle faisant le trajet Montréal/Joliette avec 146 669 passages, loin devant St-Lin-Laurentides/St-Jérôme avec 10 790 passages, arrivant ainsi deuxième. La ligne la moins utilisée est celle de St-Paul/Joliette avec 399 passages. À la lumière de ces chiffres, il est possible de constater que les usagers du transport en commun l’utilisent lorsqu’ils désirent se rendre dans un centre urbain. « En partant d’un milieu rural vers un milieu urbain, c’est beaucoup plus facile », explique Tania Grenier.
Contrairement aux services de transports en commun urbain, telles la société de transport de Laval et la société de transport de Montréal, le tarif d’un passage n’est pas fixe. Il varie selon le trajet. Celui-ci peut coûter 3,05$ pour circuler dans Joliette et jusqu’à 9,80$ pour se rendre à Montréal en provenance de Joliette, tarif régulier.
« Si on veut se déplacer de Joliette vers St-Jacques, ça c’est presqu’un miracle »
Tania Grenier, porte-parole du CRTL
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