Les parents se disent très mal informés

Par Mathieu Ferland
Près de neuf parents sur dix ont avoué être très mal informés sur l’installation des sièges d’auto pour enfants selon des informations recueillies par le Journal de Joliette.
Le Journal a en effet interrogé plusieurs parents sur l’information que ces derniers obtenaient sur la les méthodes d'installations des sièges d’auto pour enfants. Neuf parents sur dix ont confié que, au moment de l’achat, personne n’était en mesure de les informer sur la manière correcte d’y installer leur enfant de façon sécuritaire. « C’est en regardant sur internet », explique un père, qui raconte n’avoir reçu aucun manuel d’instruction lors de l’achat de son siège. « Tout ce que je savais, c’était que je devais orienter le siège vers l’arrière de ma voiture, pour le reste, je me suis débrouillé », ajoute-t-il. Le constat est le même chez plusieurs autres parents, qui ajoutent avoir cherché de l’aide autre part, auprès de proches avec des enfants. « C’est souvent plus facile de demander à de la famille ou des amis qui ont des enfants, dans les magasins c’est très rare que l’on ait des réponses », ajoute un couple interrogé.
Le Journal a tenté justement d’avoir des instructions auprès de magasins à grande surface. Les réponses étaient sommaires (une marque plutôt qu’une autre), mais le gérant d’un magasin de Joliette a toutefois recommandé les parents auprès de la Sûreté du Québec (SQ) pour de l’information et une démonstration.
Des policiers formés
@07 Texte:Selon le sergent Gino Paré, de la Sûreté du Québec, toute personne qui veut savoir si le siège d’auto de son enfant est correctement installé ou simplement sécuritaire peut se présenter à un poste de la SQ pour en faire la demande. Il ajoute que l’agent responsable des relations sociocommunautaires du poste de Joliette, la sergente Geneviève Jetté, est l’une des policières les plus aptes à évaluer ce genre de situation. « Les gens n’ont qu’à se présenter ou prendre rendez-vous s’ils ont le moindre doute concernant la sécurité de leurs enfants
De l’information à ce sujet est également disponible dans les différents CLSC.
Constats d’infraction plus rares
Selon la Société d’assurances automobile du Québec de même que la Sûreté du Québec, les constats d’infraction pour des sièges d’enfants mal fixés ne figurent pas parmi les plus distribués au Québec. Selon le sergent Gino Paré, un policier peut, lors d’une interception, vérifier si l’installation du siège est adéquate. Il est toutefois impossible de déterminer le nombre de contraventions distribuées dans ce contexte précis. Selon Gino Desrosiers, de la SAAQ, les infractions concernant les sièges dont l’installation est non conforme seraient comptabilisées avec les infractions à l’article 401 du code de la sécurité routière. 55 constats de ce genre ont été donnés en 2012.
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