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Un paraplégique forcé de se débrouiller seul

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6 mai 2014
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Par Mathieu Ferland
LANORAIE - 

Un homme paraplégique de Lanoraie, s’est retrouvé abandonné par son CLSC lors du dernier congé pascal. Le manque de personnel lors du long congé a forcé l’homme de 79 ans à devoir se débrouiller par ses propres moyens au risque de passer deux nuits dans sa chaise roulante.

 Bertrand Landry, un septuagénaire de Lanoraie explique que le 17 avril, le CLSC de Berthierville l’a contacté pour l’informer qu’aucun membre du personnel n’était disponible pour se rendre chez lui. « Ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas personne de disponible et que je devais me débrouiller », raconte celui qui bénéficie de 29 heures de traitement à domicile par semaine. « Je n’avais pas personne pour simplement me sortir de ma chaise et me mettre au lit », souligne M. Landry, encore sous le choc. Le résident de Lanoraie envisageait même de se résigner et de passer la nuit complète assis sur sa chaise roulante puisque ces heures de soins comprennent le lever et le coucher.. « Ça fait dur en maudit », ajoute le septuagénaire, qui a tout de même réussi à trouver quelqu’un les deux soirs où le manque de personnel était trop important. « J’ai eu beaucoup, beaucoup de chance », avoue M. Landry.

Selon lui, cette situation pourrait se reproduire à nouveau lors d’un autre long congé. Il sous-entend que la gestion du personnel pourrait être déficiente à ce CLSC et qu’il pourrait ne pas avoir la même chance si la situation se reproduisait.

Le CSSSNL s’explique

Selon le Centre de santé et des services sociaux du Nord de Lanaudière, il peut arriver que la direction se retrouve face à une absence non planifiée d’un membre du personnel, qui ne peut être remplacé (un intervenant annonce son absence à la dernière minute pour des raisons personnelles, par exemple). Lorsqu’une telle situation survient en soutien à domicile, une solution alternative est recherchée et mise en place avec la collaboration de l'usager et de la famille. On nous explique que la solution mise en place peut déranger les habitudes de l’usager, mais l’important, c’est que le service soit rendu.

Jamais dans un centre

Malgré cette mésaventure, Bertrand Landry refuse catégoriquement de déménager dans un centre pour personnes âgées. « Je ne veux pas aller m’enfermer pour mourir », déclare l’homme de 79 ans. Ce dernier confie que les nombreux incidents véhiculés dans les médias au cours des dernières années lui font très peur. « J’aimerais mieux mourir ici, chez moi, que d’aller dans un centre », réitère le vieil homme.

 

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