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Le volet administratif n’y échappe pas

durée 14h11
2 mai 2014
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Par Mathieu Ferland
JOLIETTE - 

Alors que les gens ciblés par de fausses accusations criminelles doivent vivre très longtemps avec les séquelles de ces accusations, ceux oeuvrant dans la gestion de personnel n’échappent pas à ce phénomène. L’ancien directeur général de la Ville de Joliette peut en témoigner.

Renald Gravel s’est retrouvé au cœur d’accusations pour harcèlement psychologique portées à son endroit en 2012. Ces accusations ont été déposées notamment par trois anciens fonctionnaires de la Ville et ont plongé l’ancien directeur général dans une situation qui le suit encore, deux ans plus tard. « Encore aujourd’hui, quiconque ferait une recherche rapide tomberait sur ces histoires qui me portent toujours préjudice », explique M. Gravel. Après avoir quitté son poste de directeur général de la Ville de Longueuil en août 2013 (poste qu’il a occupé après son départ de Joliette en 2012), M. Gravel a rencontré quelques futurs employeurs potentiels, qui ont malheureusement été échaudés par ces événements.

Rappelons que Renald Gravel avait été accusé sur la place publique par Pierrick Sylvestre (ancien greffier de Joliette), Thierry Rousseau (ancien chef des pompiers) et Éric Lacasse (ancien pompier) pour harcèlement psychologique et congédiement injustifié. Dans les trois cas, Renald Gravel a eu gain de cause. Les documents légaux démontrent en effet qu’il s’est tout simplement comporté sans arbitraire et avec le recul nécessaire d’un directeur général responsable de la bonne administration de sa ville. « J’ai décidé de ne pas acheter la paix à grand coup de prime de départ aux frais des contribuables », ajoute l’ancien directeur. Dans les cas mentionnés, les congédiements qui s'appliquaient ont été maintenus et les plaintes ont été abandonnées.

Puni par la loi

Selon Renald Gravel, lorsque de telles accusations sont portées et surtout, rendues publiques, c’est avec des intentions malsaines et pour porter atteinte à la réputation de la personne visée. « Dans des cas similaires, les auteurs de la plainte devraient être sévèrement sanctionnés par la loi », affirme-t-il et ajoute qu’en tant que directeur général, il a eu à traiter ce type de plaintes, chose qu’il a faite en toute confidentialité afin de ne pas nuire aux personnes impliquées. « Quand une plainte est mise sur la place publique à coup de déclaration fracassante, il faut se questionner sérieusement sur les motivations de son auteur », ajoute M. Gravel.

 

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