Des étudiants effectuent un stage en France

Par Caroline Murray-Daignault
Pour plusieurs étudiants, le printemps est synonyme de stage. C’est à ce moment, généralement en fin de programme, que les étudiants peuvent enfin appliquer de façon concrète ce qu’ils ont appris lors de leurs études. Au Cégep de Joliette, les techniques nécessitent obligatoirement un stage.
Depuis maintenant quelques années, les finissants des techniques administratives, soit le programme de comptabilité et gestion, puis celui de gestion de commerce, ont la chance d’effectuer leur stage en France. D’autres programmes au Cégep de Joliette comme la technique en éducation spécialisée et le DEC en sciences humaines profil international offrent aussi des stages à l’international. Malgré que les places soient limitées, plusieurs étudiants s’inscrivent dans ces programmes avec l’optique d’effectuer leur stage outre-mer.
« Il y a beaucoup d’opportunités à l’extérieur du Québec, j’avais envie de voir comment est le marché du travail ailleurs. Les étudiants en France ne travaillent pas pendant leurs études, alors lorsque nous arrivons pour nos stages, les patrons sont impressionnés de notre efficacité et de notre débrouillardise », explique Clodie Lajeunesse, étudiant en gestion de commerce.
François Majeau, enseignant au Cégep de Joliette, s’occupe d’organiser les séjours à l’étranger, soit l’hébergement, le lieu du stage, les contacts avec le gouvernement pour les bourses, encadrer le côté pédagogique, etc. Puis, il accompagne les élèves en France, afin de s’assurer que le travail en entreprise se déroule bien. Ayant comme restriction 15 jours de stage, les étudiants séjournent généralement près d’un mois en France, considérant le nombre élevé de journées fériées en mai, période où le stage se déroule.
Cette année, neuf élèves ont eu la chance de s’envoler vers le pays de nos cousins français, le 27 avril dernier. William Denommé-Vincent, étudiant en technique de comptabilité et gestion, effectue son stage dans une entreprise qui vend de la machinerie agricole. Si ses tâches ne sont pas tout à faites déterminées, il sait déjà qu’il sera appelé à créer de la publicité et suivre les vendeurs sur la route. « Je le fais pour me sortir de ma zone de confort, pour voir les méthodes de travail différentes entre les Québécois et les Français. En m’inscrivant à la technique il y a trois ans, je savais déjà que je voulais faire le stage en France », lance-t-il, lorsqu’on lui demande pourquoi avoir voulu faire un stage à l’étranger.
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