Les familles et visiteurs sont nombreux à s’être rendus aux Galeries Joliette pour admirer la petite ferme d’animaux de Pâques. D’où proviennent ces animaux et que font-ils le reste de l’année?

Une trentaine d’animaux étaient exposés aux Galeries Joliette pour une période de dix jours afin de présenter la ferme de Pâques. Si quelques-uns sont présents depuis plusieurs années, comme le poney qui en était à sa neuvième présence à la ferme de Pâques, les autres changent d’années en années, comme les poussins et les lapins.

Tous les animaux, mis à part le poney, proviennent de la ferme Cariphaël, qui fournit aussi le zoo de Granby. Le propriétaire, Luc Beauchemin, possède un peu plus de 1000 bêtes.

« Nos animaux font ça à l’année, des fêtes, des foires, des zoos, des fermes…ils sont habitués, ils font ça depuis qu’ils sont nés », assure le propriétaire de la ferme, qui chercher à rassurer les sceptiques.

« Si les animaux sont malheureux, je suis malheureux », poursuit-il, expliquant que 90% des animaux adorent ce qu’ils font et que lorsque certains s’adaptent mal, le propriétaire les vend à des particuliers, majoritairement comme animal de compagnie.

Depuis plusieurs années, les animaux sont amenés dans un enclos des Galeries Joliette, qui est situé stratégiquement sous un puits de lumière pour les animaux.

« Ils ne sortent pas, mais ils sont habitués et c’est comme s’il ne faisait pas beau dehors, ils resteraient en dedans à la ferme », affirme Karine Gougeon de l’écurie Kalin, qui fournit le poney.

Elle concède toutefois que lorsque l'animal est de retour à l’écurie, elle a un surplus d’énergie et elle court, mais revient toujours heureuse de la ferme de Pâques.

Aux Galeries Joliette, Éloïse Beker revient chaque année pour prendre soin des animaux.

« On les nourrit matin et soir, on s’occupe de l’enclos, et ainsi de suite », explique-t-elle. Les animaux passent la nuit dans les Galeries Joliette, chacun dans leurs enclos, qui sont ouverts le jour pour les permettre de circuler.

Les animaux sont nourris tout au long de la journée par les petits visiteurs qui prennent un malin plaisir à se faire manger directement dans leur main. « Certains pensent que les animaux mangent trop, mais c’est une moulée spéciale, faite par un nutritionniste, pour s’assurer que les animaux n’auront pas de surplus », affirme Luc Beauchemin de la ferme Cariphaël.