La Ville de Joliette devra payer 50 000 $

Par Guy Latour
Il en coûtera près de 50 000$ à la Ville de Joliette pour effectuer les travaux de décontamination d’amiante au Centre Récréatif Marcel-Bonin.
:Le conseil municipal de Joliette a voté, lors de sa séance du 17 mars dernier, une résolution qui permettait d’injecter la somme nécessaire à la décontamination du centre récréatif, qui subit actuellement d’importants travaux de réfection. Les travaux sont estimés à 47 090,33$ plus taxes et sont nécessaires pour poursuivre la mise aux normes et la modernisation de l’aréna qui a débuté à l’été 2013.
Rappelons que dans l’édition du 19 mars, le Journal de Joliette révélait que de l’amiante cimenté avait été découvert sur certains murs de l’édifice qui avait été rénové une première fois en 1982. De nouvelles informations obtenues par le Journal ont révélé que l’amiante retrouvée était du type « friable », et non « cimentée ».
C’est une contre-expertise qui a confirmé la présence de cet amiante dans des secteurs qui n’avaient pas été soulevée dans un rapport d’EnviroServices en 2011.
« On savait lors de la première étude qu’il y avait de l’amiante, mais c’était surtout les tuyaux; on en a trouvé dans le ciment par la suite; si l’on coupe, on doit travailler en milieu contrôlé. Il n’y a aucun danger ni pour les clients, ni pour les employés », a réitéré le maire de Joliette, Alain Beaudry, lors de la séance régulière du 17 mars dernier.
Au moment d’aller sous presse, le journal était toujours en attente pour savoir si le coût de ces travaux étaient prévus dans l’enveloppe initiale de 5,5 millions$.
La CSST dans le dossier
La Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail (CSST) suit attentivement le dossier de la décontamination d’amiante friable au Centre Récréatif Marcel-Bonin.
« Dix jours avant le début des travaux, la CSST doit être avertie par le maître d’œuvre. On doit avoir la liste des employés qui y participeront, leur formation reçue ainsi que la méthode de travail », a indiqué au Journal la porte-parole de l’organisme, Chantale Beaudoin.
Elle ajoute que d’autres précautions devront être prises durant ces travaux. La CSST rappelle que plusieurs édifices construits avant 1990 contiennent ce type d’amiante.