La SQ voit là une simple coïncidence

Par Mathieu Ferland
Deux interventions policières se sont soldée par des coups de feu tirés par des policiers de la MRC Matawinie au cours du mois de janvier. Une situation que la Sûreté du Québec ne juge pas alarmante.
« C’est simplement une coïncidence », explique le sergent Gino Paré. Ce dernier précise que les deux situations survenues en janvier dernier auraient pu se produire n’importe où dans la région. Le porte-parole de la SQ ne voit pas non plus un signe alarmant ou une augmentation des crimes violents dans la région.
Le sergent Paré ajoute également que si les interventions des policiers avaient soulevé des questions, une enquête indépendante aurait été réclamée par le ministère de la Sécurité publique, ce qui n’a pas été le cas lors des deux événements de janvier.
Rappelons que le 12 janvier, les policiers procédaient à l’arrestation de Francis Lafortune-Gauthier dans le secteur de Sainte-Émélie-de-l’Énergie. Au terme d’une poursuite policière, les agents de la Sûreté du Québec avaient fait feu en direction de la voiture du fuyard qui fonçait dans leur direction. Un scénario très similaire s’est reproduit le 29 janvier, dans le même secteur. Les policiers tentaient d’intercepter les suspects de plusieurs vols qualifiés lorsque ces derniers ont foncé en direction des policiers, menant encore une fois à des coups de feu tirés vers les suspects
Après les coups de feu
Le sergent Paré explique que l’arme ayant été utilisée lors de chacune de ces opérations peut être saisie par les enquêteurs de la Division des enquêtes régionales aux fins d’expertise. Selon lui, il est normal de voir le policier ayant fait usage de son arme être rencontré par un médecin, ces agents souffrant généralement de choc nerveux.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.