Le projet de loi 52 pourrait être adopté sous peu

Par Caroline Murray-Daignault
Les soins de fin de vie pourraient être disponibles dès 2015, selon la ministre déléguée aux services sociaux et à la protection de la jeunesse, Véronique Hivon. Le projet 52, en branle depuis maintenant 4 ans, devrait être adopté à la mi-février. L’étude détaillée du projet de loi en commission parlementaire a pris fin le 16 janvier dernier.
Si le projet de loi est adopté à la mi-février, l’entrée en vigueur de la loi est prévue au plus tard 18 mois après la sanction de loi, soit à l’automne 2015.
Les travaux ont débuté au Parti Québécois, ainsi qu’au Collège des médecins. La ministre Hivon souhaite donc que les traitements soient disponibles à l’hiver 2015.
« Plusieurs choses devront être faites si la loi est adoptée avant que celle-ci soit en vigueur, explique Véronique Hivon. De la formation doit être donnée, des protocoles pour les soins de fin de vie doivent être élaborés, les établissements doivent se doter d’une politique sur les soins de fin de vie, etc. »
Les traitements seront disponibles partout en même temps. Le plus important, selon la ministre, est l’encadrement du patient, l’approche de l’équipe et de s’assurer que la loi est respectée.
Peu d’opposition
Une forte majorité de députés appuient le projet. La ministre n’est donc pas inquiète quant à l’adoption de celui-ci. Le Parti Québécois, la CAQ et Québec Solidaire sont en faveur du projet de loi. Du côté des Libéraux, lors de l’adoption de principe à l’automne 2013, vingt-cinq des quarante-huit élus de la formation de Philippe Couillard ont voté contre «l'adoption de principe» de la proposition. La ministre s’attend donc a au moins autant d’appui, si ce n’est pas plus, lors de l’adoption finale.
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