Vitesse et rappel préventif non effectué pointés par le coroner

Par Agence QMI
La vitesse excessive et un rappel préventif non effectué sur le véhicule auraient joué un rôle dans la mort de la policière de la Sûreté du Québec, Katia Hadouchi, le 26 septembre 2012 à Saint-Ambroise-de-Kildare, selon le coroner.
Les bras de suspension du véhicule que conduisait la patrouilleuse, un modèle Impala 2010, devaient être remplacés, selon un rappel envoyé par la compagnie GM.
«Le contenu du rappel de GM était sérieux et clair quant à la dangerosité que représentaient les pièces défectueuses pour les usagers de ces véhicules et la nécessité de les remplacer. Si l'on ne peut affirmer que la rupture de cette pièce est à l'origine de l'accident dont a été victime Mme Hadouchi, il est un fait que l'on ne peut ignorer: la pièce a subi une rupture au moment de l'accident», mentionne le coroner dans son rapport.
La Sûreté du Québec connaissait l'existence du rappel, mais un problème de transmission de l'information aurait empêché le changement rapide des bras de suspension.
La vitesse excessive de 178 km/h aurait aussi été déterminante dans la perte de contrôle de la patrouilleuse et du violent impact qui a suivi.
«Il semble clair que rien ne pouvait justifier la vitesse à laquelle roulait Mme Hadouchi et que cet élément est un acteur important dans la cause de cet accident», note le coroner.
La policière de 23 ans a perdu la vie alors qu'elle répondait à un appel d'urgence. Cette dernière aurait perdu le contrôle de son véhicule après avoir franchi un vallon. Elle aurait tenté de reprendre le contrôle, mais elle aurait dérapé puis percuté des arbres sur une propriété.
À la suite de ce malheureux événement, le coroner recommande à la Sûreté du Québec de prendre rapidement connaissance de tout rappel de fabricant, en plus de donner sans délai la priorité à ses rappels.
Il suggère aussi de retirer de la route les véhicules qui font l'objet d'un rappel et qui peuvent être dangereux pour la sécurité des policiers, et rappelle de faire un suivi serré avec les responsables des unités afin que l'information soit bien transmise et que les corrections demandées soient effectuées rapidement.
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