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Il a songé à mettre fin à ses jours à plusieurs reprises

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11 décembre 2013
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Par Louis-Antoine Lemire
JOLIETTE - 

Alcoolique pendant une vingtaine d’années, Jean-Marc Chevalier a fait quelques tentatives de suicide au cours de sa vie. Cependant, la présence de sa fille et son implication en tant que bénévole lui ont permis d’éviter de commettre l’irréparable.

«J’ai souvent demandé à Dieu de venir me chercher », a reconnu le résident de Joliette, âgé de 65 ans. L’homme, qui a commencé à boire à l’âge de 18 ans, avoue que l’alcool lui a apporté bien des ennuis dans le passé. « Je n’étais pu capable de m'en passer », admet M. Chevalier, qui affirme qu’il pouvait dépenser 900 $ par mois uniquement en boisson. À 32 ans, il s’est aperçu qu’il avait un problème de consommation et, suivant les conseils d’un de ses amis, il a demandé de l’aide. Après une dizaine d’années d’abstinence, il a fait une rechute en 1998, à la suite d’une dépression qui l’a cloué dans un lit d’hôpital pendant un mois. Lors de cette période, M. Lecavalier qui a eu quelques périodes de sobriété, a lui-même décidé de couper les liens avec sa fille. « Je ne voulais pas lui faire subir ce que je vivais. Je ne me reconnaissais plus. J’ai décidé de couper les ponts », a dit M. Chevalier, qui a enlevé l’option de s’enlever la vie à ce moment, car il ne voulait pas que le seul souvenir de sa fille à son égard soit son père qui s’est suicidé. En avril 2012, il a décidé que la boisson était terminée pour lui. Il s’est rendu au Centre Nouveau Regard pour guérir ce qu’il qualifie comme sa maladie. « C’est la meilleure décision que j’ai prise de toute ma vie », dit-il. Dorénavant, il est excessivement fier de dire qu’il est abstinent depuis près de deux ans. Actuellement, il fait du bénévolat au Centre Nouveau Regard pour aider les hommes qui ont passé par le même chemin que lui.

 Noël

Celui qui avoue qu’auparavant,  « c''était Noël  chaque jour pour lui», affirme que cette période de réjouissances est très difficile pour les hommes qui débutent dans le mouvement. « C’est une période de solitude pour eux et ils vont haïr Noel. Également, il remarque que c’est beaucoup plus difficile pour les personnes plus âgées. « Quand tu as 50-60 ans, c’est beaucoup plus difficile de réparer le passé », croit-il.

 

 

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