Des mesures proactives pour le CSSSNL

Par Louis-Antoine Lemire
La direction du Centre de santé et services sociaux du nord de Lanaudière prend les grands moyens pour désencombrer l’urgence du CHRDL qui a vu son nombre de visiteurs augmenter par rapport à la même période l’an dernier.
Pour ce faire, l’établissement travaille de façon plus intense sur cinq mesures qui pourraient améliorer la situation de l’urgence. En premier lieu, une entente entre le CSSSNL et l’unité de médecine familiale,UMF, devrait être finalisée sous peu. Cette association ferait en sorte que les médecins de l’UMF prendraient en charge six patients catégorisés p4, qui est une personne qui a une plaie ou une douleur lombaire qui doit être vue en deçà de 120 minutes ou p5, une personne avec un rhume qui se présente à l’urgence, a expliqué Hélène Boisvert, directrice intérimaire des programmes de santé physique. Bien consciente que le nombre de cas p4 p5 qui se présente à l’urgence chaque jour est plus élevé, Mme Boisvert certifie que ce support améliorerait la situation de l’urgence.
Rôle accru
Également, le CSSSNL veut améliorer les soins de santé à Manawan. Dorénavant, il y aura des cliniques avec et sans rendez-vous une fois aux cinq semaines sur ce territoire. De plus, le service de garde médical sera bonifié. « Nous voulons renforcir le rôle des infirmières pour que la communauté bénéficie d’un soutien médical plus rapidement », a soutenu Anne-Marie Blanchard, directrice intérimaire des programmes services généraux, santé publique et organisation communautaire. La direction des soins infirmiers désire aussi implanter des cliniques de santé primaires à Saint-Michel-des-Saints, à Chertsey et à Saint-Gabriel, d’ici l’automne 2014, pour que les infirmières profitent de la formation et de la mise à niveau des ordonnances collectives. « Une infirmière du CLSC de Saint-Michel pourrait appliquer une vingtaine d’ordonnances et voir six ou sept personnes », a expliqué Mme Blanchard.
Les deux autres mesures sont la sectorisation qui a été élargie au niveau des unités de courte durée en septembre, qui permet d’éviter aux médecins de se déplacer d’un étage à un autre pour voir ses patients. L'autre mesure est la création d’une unité d’hospitalisation qui consiste à développer un lieu qui accueillerait les clients de l’urgence qui nécessitent un séjour hospitalier de courte durée « La prise en charge se ferait par les médecins de l’urgence dans un lieu plus confortable », a conclu Mme Boisvert, qui pense que dans un an, les données de l’urgence seront nettement meilleures.
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