Un projet légitime, selon Alexandre Dumas

Par Louis-Antoine Lemire
Le projet de Charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement Marois est tout à fait légitime pour un peuple qui veut définir le cadre de la société dans laquelle il veut que tout le monde puisse évoluer le plus correctement possible, selon l’ancien journaliste Alexandre Dumas.
C’est ce qu’a mentionné M. Dumas en entrevue au Journal, alors qui agissait à titre de présentateur lors du diner de la Chambre de Commerce du Grand Joliette. Ce dernier conçoit qu’à l’origine, il aurait préféré que la charte soit complètement inclusive. « Ça requiert un modus vivendi de façon à ce que tout le monde puisse y trouver son compte », pense M. Dumas. Selon lui, l’irritant principal dans ce débat est l’affichage ostentatoire de signes religieux. Il espère que le Québec trouve une voie de solution qui permettrait d’éviter la division du peuple et par le fait même, se solidariser davantage. « On peut faire avancer les choses, mais pas à n’importe quel prix », a-t-il assuré
Dans ce contexte il croit qu’il faudrait prêcher par l’exemple en retirant le crucifix de l’Assemblée nationale, s’il pose problème. M. Dumas à l’impression que le gouvernement tente d’imposer une règle générale avec une série de cas d’exceptions qui peuvent se gérer autrement sans avoir recours à une interdiction formelle quant au port des signes religieux.
Il ajoute qu’un peuple à un droit inaliénable de définir un cadre et de faire en sorte que tout le monde puisse s’y soumettre dans la meilleure harmonie qui soit et dans le meilleur cadre d’intégration des communautés ethniques qui décident de venir chez nous pour les valeurs qui sont les nôtres.
Pour ce qui est de la possibilité que les Québécois soient appelés aux urnes le 9 décembre prochain, M. Dumas considère que des élections en décembre seraient possiblement prématurées, même si aux yeux du Parti québécois cela peut représenter une fenêtre intéressante. «Replonger dans une campagne électorale serait téméraire à mon humble point de vue d’observateur », a conclu M. Dumas.
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