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Les Lanaudois consomment plus qu'ailleurs

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2 octobre 2013
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Par Louis-Antoine Lemire
JOLIETTE - 

La proportion d’étudiants du deuxième cycle du secondaire qui a consommé de la drogue au cours de l’année 2010-2011 est 10 % plus élevée chez les adolescents du nord de Lanaudière par rapport au reste du Québec, selon l’enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire.

L’étude démontre aussi que le quart des élèves des écoles secondaires lanaudoises ont consommé de la drogue au moins une fois au cours de l’année 2010-2011, selon les plus récentes données, publiées il y a peu.

De plus, l’enquête démontre que la région de Lanaudière présente des proportions plus élevées d’élèves initiés à la drogue avant l’âge de 12 ans, par rapport au reste de la province.

Bien que la recherche indique que le cannabis est de loin la drogue la plus souvent consommée par les élèves lanaudois, le rapport indique que l’usage de drogue de synthèse est loin d’être marginal dans le secteur. Selon l’enquête, l’ecstasy gagne en popularité, car cette drogue est présentée en tant que « drogue douce sans danger » favorisant une diminution des inhibitions et une indifférence à la fatigue. Par ailleurs, le rapport certifie que les jeunes qui vivent dans un milieu défavorisé ont tendance à consommer davantage de drogues.

Proactif

Le coordonnateur des Services complémentaires et des Services éducatifs à la Commission scolaire des Samares, Michel Brien, avoue être préoccupé par ce constat. Selon lui, certains facteurs font en sorte que la consommation de drogue est plus élevée dans la région. « La précocité des comportements sexuels et de l’usage de la cigarette au primaire, qui est plus élevée ici qu’ailleurs, sont souvent des éléments précurseurs à la consommation de drogues », a expliqué M. Brien.

Il croit que des interventions auprès des familles doivent être instaurées dans l’optique de développer les compétences parentales. De plus, il préconise l’organisation d’activités préventives à l’école. « Environ 2 % des élèves qui entrent au secondaire ont déjà consommé. Ce taux augmente à 24 % en secondaire 5 », a fait valoir M. Brien. Comme peu de jeunes arrivent au secondaire avec des antécédents de drogues, il faut instaurer une politique-école et créer des liens avec les organismes de la communauté, a conclu le coordonnateur.

De son côté, le sergent de la Sûreté du Québec, Martin Melançon, a constaté dans sa tournée des écoles que plusieurs jeunes ignorent que la consommation de marijuana est interdite. De plus, il croit que certains parents négligent les effets néfastes que peuvent avoir les stupéfiants sur la santé de leur enfant.

 

 

 

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