Le président de la C.S se dit frustré

Par Louis-Antoine Lemire
Le président de la Commission scolaire des Samares, François Charbonneau, n’a pas digéré les propos de la Première ministre du Québec, Pauline Marois, qu’il qualifie d’incompréhensibles.
Le président s’est dit très frustré d’entendre la Première ministre mentionner, en entrevue à TVA, qu’elle était mécontente des augmentations de taxes décrétées par les commissions scolaires pour l’année 2013-2014. « J’ai été estomaqué d’entendre parler de ce sujet qui n’était même pas l’enjeu de la discussion », a déploré M. Charbonneau. Il ajoute que cette sortie est d’autant plus surprenante, car la loi 25 permettant aux commissions scolaires de regarder comment elles pourraient combler leur déficit a été adoptée au mois de mai dernier. Il est convaincu que la déclaration de Mme Marois est purement électoraliste, car certains contribuables ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la hausse de la taxe scolaire. « En jetant le blâme sur les commissions scolaires, Mme Marois s’est trouvé un bouc émissaire très facile », a-t-il exprimé. Selon lui, personne n’a été dupé par le jeu électoral de Mme Marois. Il déplore que les commissions scolaires ne soient pas reconnues à leur juste valeur. Bien qu’il concède que le compte de taxe a été envoyé par la C.S des Samares, il tient à préciser que la facture est au nom du gouvernement du Québec.
Résister
Selon lui, Mme Marois s’est mise dans le trouble en posant de tels propos. Il affirme avec certitude qu’il est hors de question que la commission scolaire décide de diminuer le compte de taxe scolaire qui entraînerait des coupures au niveau des services aux élèves. Il ajoute que la C.S Samares refuse de se rendre complice et responsable des coupures des services aux élèves, si jamais le gouvernement exige que le montant de la taxe scolaire soit réduit. « Nous combattrons par tous les moyens, incluant une manifestation devant le parlement », a assuré M. Charbonneau.
Une rencontre impliquant la ministre de l’Éducation, Marie Malavoy, et des membres de la Fédération des commissions scolaires devait avoir lieu le 1er octobre, a informé M. Charbonneau.
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