Une rentrée scolaire plus difficile

Par Louis-Antoine Lemire
Le nombre de demandes acceptées par la Fondation maman Dion a diminué de 42 % en deux ans dans la région de Lanaudière.
:En 2012-2013, l’organisme a pu aider 121 familles comparativement à 209 lors de la rentrée scolaire 2010-2011. Rappelons que le mandat du regroupement est de soutenir les enfants issus de milieux défavorisés en leur procurant du matériel scolaire, des vêtements ou des lunettes en cas de besoin lors de la rentrée scolaire. Le directeur général de la Fondation maman Dion, Paul Dion, reconnait que ce n’est jamais une bonne nouvelle lorsqu’il voit le nombre de demandes acceptées s’affaiblir considérablement. Le frère de l’illustre chanteuse, Céline Dion, explique que la collusion dans le domaine de la construction a eu un impact direct sur les dons que son organisme à reçu. «Les entreprises ont été sur vérifiées. C’est beaucoup plus difficile d’aller chercher de l’argent auprès des citoyens corporatifs », a t-il souligné. Malgré tout le grand manitou de l’organisme réussi bon an mal an à aider 2000 enfants au Québec. Pour ce faire, M. Dion a modifié légèrement son approche en compressant les dépenses.
Action ciblée
Selon M. Dion, un enfant âgé entre 8 et 12 ans pris en charge en cas de besoin, à un risque de décrochage beaucoup moins élevé que ceux- qui sont laissés à eux-même. « La majorité des jeunes bien épaulés vont demeurer sur les bancs d’école, sans décrocher », a mentionné le directeur général. Il fait valoir qu’une jeune au premier cycle du secondaire qui a trouvé sa course difficile au primaire par faute de manque d’outils pour bien réussir, sera plus portée à décrocher au secondaire 2 ou 3. « C’est pour éviter ce type de situation que nous tentons de redonner de l’estime aux jeunes », a précisé M. Dion. Bien conscient du taux de décrochage au Québec, il envisage de responsabiliser toutes les régions du Québec, en intégrant un ambassadeur qui aura comme tâche de solliciter les entreprises de son secteur. « Chaque dollar amassé dans Lanaudière sera réinvesti dans le programme d’aide de la région », a souligné M. Dion, qui tient à souligner qu’il n’y a aucun pourcentage qui va à l’administration.
1 commentaires
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Mais on en revient au même problème, les parents des enfants défavorisés n'ont pas les moyens de payer des prestations de soutien scolaire...engager un professeur particulier par le biais d'un site d'annonces de soutien scolaire à domicile ne semble pas cher pour ceux qui en ont les moyens, mais pour ceux qui ont du mal à terminer leurs mois, c'est plus douloureux... donc il convient de se diriger vers la solution du bénévolat, il y a notamment de l'aide scolaire qui s'effectue souvent dans des médiathèques, mais ce sont des offres bien moins courantes.