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Des travailleurs qui ne sont pas dépaysés par leur travail

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24 juillet 2013
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Par Louis-Antoine Lemire
JOLIETTE - 

 En gagnant 20 $ par jour en travaillant dans leur pays, plusieurs Guatémaltèques décident de quitter femme et enfants pour venir travailler au Québec, dans l’optique d’offrir une meilleure qualité de vie à leur famille

Les travailleurs rencontrés par Le Journal, concèdent que ce n’est jamais facile de quitter le nid familial pour un pays étranger. Toutefois, ils sont très heureux de pouvoir envoyer de l’argent à leur famille lorsqu’ils reçoivent leur chèque de paie. «Nous pouvons nous construire une maison chez nous, avec le salaire qu’on gagne ici », disent-ils Malgré le fait qu’ils conviennent que c’est extrêmement difficile d’être loin de leur famille, les nouvelles technologies leur permettent de rester en contact quotidiennement avec eux. « Chaque jour, nous parlons à nos proches via téléphone. C’est primordial », ont soutenu les travailleurs, qui pour la plupart, travaillent déjà dans le domaine de l’agriculture dans leur pays. « Leur adaptation au boulot s’effectue à merveille », a souligné Gaétan Roy, propriétaire des Fraises Gaétan Roy.

Intégration

Pour faciliter l’intégration des travailleurs dans la Belle Province, Gaétan va toujours accueillir les nouveaux arrivants à l’aéroport. « Nous voulons qu’ils se sentent en sécurité avec nous », dit-il. D’ordre général, sa conjointe ou lui, accompagne les travailleurs à l’épicerie et leur montre les principaux services lanaudois . Selon les travailleurs, la barrière de la langue peut leur causer certains ennuis lorsqu’ils arrivent au Québec « Notre parlons très peu français. Ce n’est pas toujours facile de se faire comprendre », ont-ils dit. Pour ce qui est des loisirs, la majorité d’entre eux vont jouer au soccer ou effectuer des randonnées à vélo après leur quart de travail.

Essentiel

Les patrons affirment que les travailleurs étrangers sont essentiels au bon roulement de l’entreprise. « Nous n’aurions plus d’exploitation agricole s’ils n’étaient pas là », ont-ils reconnu. Selon eux, les travailleurs étrangers sont beaucoup plus persévérants que les jeunes ouvriers québécois. Ils font remarquer que 75% de leur main-d’œuvre provient de l’étranger. D’ailleurs, ils avouent s’attacher à leurs employés. « Ce n’est jamais facile de les voir partir. Nous tissons de bons liens avec eux », ont-ils conclu.

 

Les travailleurs étrangers sont familiers avec les tâches effectuées sur une ferme

 

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