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Les fêtards dénoncent la décadence

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18 juillet 2013
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Par Mathieu Ferland
SAINT-GABRIEL-DE-BRANDON - 

Six arrestations pour conduite avec les facultés affaiblies, 17 transports en ambulance, trois accidents qui font un total de huit blessés et trois agressions armée, c’est là le bilan du Beach party tenu à Ville Saint-Gabriel le 6 juillet dernier.

 Le lendemain de veille a semblé difficile pour un grand nombre de fêtards présent, alors que la page Facebook de l’événement regorgeait de commentaires et de photos déplorant la décadence et le manque de formalisme de la foule. Plusieurs commentaires déploraient les nombreux actes déplacés. Vols, bagarres, abus d’alcool et de drogues, gestes sexuels à la vue de tous, tout y est passé si l’on fie aux internautes, qui ont remis en question la sécurité de l’événement. « Le beach party devrait être pour les 18 ans et plus avec plus de sécurité », a suggéré un internaute. D’autres ont souligné qu’à cause du comportement barbare de la foule, l’événement pourrait ne pas avoir lieu l’an prochain.

La station de radio CKOI, qui est le promoteur de l’événement, n’a pas retourné les appels du Journal.

Le CHRDL sur le pied de guerre

« Du personnel supplémentaire était prévu pour les quarts de travail de soir et de nuit », explique l’agente d’information du CHRDL, Hélène Gaboury. Des membres du personnel soignant ont témoigné que la journée du Beach party était « l’une des pires journées de l’année pour l’urgence et les soins intensifs. » Une infirmière raconte avoir recueilli les doléances d’un patient de l’urgence, outré de voir ces jeunes arriver en ambulance et monopoliser le personnel tandis que les gens voyaient leur attente augmenter radicalement à cause de cet achalandage. « C’est comme ça chaque année, ça n’a pas de bon sens », a-t-elle ajouté.

Toléré

« Les gens tolèrent le Beach party », explique Gaétan Gravel, maire de Ville Saint-Gabriel. Selon lui, l’événement qui a attiré tout près de 10 000 personnes le 6 juillet dernier évite les critiques de la population grâce au fait qu’il a lieu depuis maintenant plus de dix ans. « Je ne voudrais pas que ce genre de fête ait lieu toutes les fins de semaine », précise cependant le maire. Ce dernier ajoute que dans l’ensemble, tout s’est bien déroulé et que les retombées économiques retourneraient à la communauté.

 

Un achalandage impossible à attribuer

Selon des chiffres fournis par l’agente d’information du CHRDL, Hélène Gaboury, il y a eu respectivement 142, 136 et 171 patients qui se sont présentés à l’urgence au cours du 6, 7 et 8 juillet. Mme Gaboury souligne toutefois qu’une hausse de l’achalandage est observée à l’urgence depuis le début juillet, et qu’aucune pathologie précise n’est ressortie du lot. « Il est presque impossible d’attribuer ces chiffres uniquement à l’événement tenu à Saint-Gabriel », souligne la porte-parole du CHRDL.

 

 

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