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Une preuve d’amour moins présente

durée 08h56
15 mai 2013
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Par Louis-Antoine Lemire & Mathieu Ferland
JOLIETTE - 

Les couples lanaudois sont moins nombreux à unir leurs destinées. Le nombre de mariages n’a pas cessé de diminuer depuis 2006, où 327 couples se sont mariés cette année là, comparativement à 232 en 2011, selon les dernières données de l’Évêché de Joliette

Cette diminution qui avoisine les 30 % ne surprend pas Ginette Leblanc qui anime des sessions de préparation de mariage depuis 29 ans dans la région. Elle constate qu’il y a de nombreux mariages annulés à cause de l’aspect financier. « Des couples s’aperçoivent qu’ils n’auront pas les moyens de s’offrir la noce de leur rêve. Ils vont repousser le projet », a dit Mme Leblanc. De plus, il y a un bon nombre de séparations lors des sessions de préparation, remarque Mme Leblanc. « Certains couples réalisent qu’ils n’ont pas les mêmes valeurs et que la définition de leur vie commune n’est pas la même », dit-elle. En ce qui concerne la baisse du nombre de mariages religieux, elle n’est pas étonnée de voir la popularité ce cette célébration diminuer. Selon elle, la foi des citoyens est beaucoup moins développée qu’avant. « Les valeurs chrétiennes sont moins ancrées de nos jours », pense-t-elle. Sans avoir des statistiques précises, Mme Leblanc croit que les mariages civils gagnent en popularité « Les gens veulent faire comme à la télévision. C’est-à-dire se marier dans un milieu romantique. »

Pourquoi se marier en 2013?

« J’ai toujours été convaincu que j’allais me marier un jour », raconte Pascal. Cet homme de 35 ans, de Joliette, s’est marié il y a trois ans avec sa conjointe qu’il fréquentait déjà depuis plusieurs années. « Pour nous, ce n’était pas une question de si,  mais bien une question de  quand. »

Pour Pascal, le mariage religieux était le seul choix qui s’imposait, même s’il n’est plus pratiquant depuis des années. Il explique que, contrairement au mariage civil, l’union religieuse représentait pour lui quelque chose de plus fort et de plus légitime. « À mes yeux, une union civile c’est comme la marque générique d’un produit, ça fait le même travail, mais on a rarement la même satisfaction. »

Il ajoute que le symbole du mariage revêtait une finalité qu’il ne retrouvait pas avec l’union civile. Il souligne  l’importance du symbole et de la tradition que représente le mariage religieux.

Le jeune marié ne croit pas cependant  que les prochaines générations vont emboîter le pas en ce qui à trait au mariage. «Déjà que je me trouvais un peu à part des autres en annonçant qu’on allait se marier », explique ce dernier en soulignant que le mariage ne fait plus partie des mœurs des gens désormais et qu’on ne parle plus que de conjoints de fait.

 

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