L’allaitement maternel est de plus en plus choisi par les mères

Par Julie Beauchamp Martin
Depuis les deux dernières décennies, la popularité de l’allaitement maternel a monté en flèche. Alors que 26% des femmes pensaient allaiter en 1980 lors de leur admission à l’hôpital pour l’accouchement, 80% des mères disaient vouloir le faire en 2012.
Pour Élaine Hamelin, chef de programme natalité pédiatrie au CHRDL. La popularité de l’allaitement a gagné de petits pourcentages année après année. « Aujourd’hui, avec les recherches, les femmes peuvent faire des choix qui sont documentés ».
Il existe de nombreux avantages à l’allaitement maternel selon sa collègue Lyne Roberge, consultante en lactation. Certaines études auraient démontré que les bébés allaités avaient moins de troubles gastro-intestinaux et respiratoires, moins d’otites et que l’allaitement leur procurerait un effet protecteur contre le syndrome de la mort subite et d’autres maladies à long terme. Pour ce qui est des mères qui allaitent, il y aurait moins de risques de cancer du sein et des ovaires et moins d’hémorragie post-partum.
Lors de l’accouchement, l’équipe entourant la mère l’aide au moyen de conseils. « On favorise le peau à peau, on rassure la maman et on lui apprend à écouter le rythme du bébé », explique Élaine Hamelin.
Des ressources sont également mises à la disposition des mamans après l’accouchement. Une visite d’une infirmière du CLSC se fait d’ailleurs dans les 72 heures avant de consolider les apprentissages de la mère. Des groupes, des marraines et des haltes d’allaitement sont également de bon soutien.
Des choix respectés
Dès l’accouchement, le choix des mères est primordial, rassure Mme Hamelin. Que ce soit du côté de l’allaitement maternel ou celui avec des préparations, les intervenantes du CHRDL respectent le choix des mamans et leur apportent leur aide.
Lors d’une naissance, la question est posée à la mère. « À ce moment-là, on est des facilitateurs, on met en place un plan d’intervention pour aider la mère, peu importe la décision », explique Élaine Hamelin, chef de programme natalité pédiatrie au CHRDL. « L’important reste le respect du choix de la mère. Il faut avoir l’harmonie et qu’elle soit confortable avec sa décision ».
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