Une période qui est difficile

Par Louis-Antoine Lemire
Le manque de lit d’hospitalisation dû aux unités en éclosion a causé bien des ennuis à l’urgence du Centre de santé services sociaux du Nord de Lanaudière.
Selon la directrice adjointe du CSSSNL, Lorraine Boisjoly, la période 12 qui s’échelonne du 1 au 28 février a été plus difficile à l’urgence. Elle explique que l’accès au lit d’hospitalisation est fermé lorsqu’il y a éclosion dans une unité. « Les gens qui normalement auraient eu un lit à l’étage, demeure dans l’environnement de l’urgence », a-t-elle décrit. En ce qui concerne le délai d’attente entre l’arrivée et le départ d’un patient, Mme Boisjoly a précisé qu’on parle de 22 heures pour la période 12 . L’an passé, le CSSSNL a connu des périodes où la durée du séjour a été de 19 heures. Cependant, la directrice adjointe tient à dire que la moyenne globale de l’année passée était de 24 heures et qu’actuellement l’établissement est à 21 heures. « C’est quand même 15 % d’amélioration », a-t-elle soutenu. Toutefois, elle est consciente qu’il y a encore place à amélioration, dans l’optique d’atteindre un jour la cible du ministère de la Santé, qui parle de 12 heures. « On travaille encore fort pour trouver des façons pour rendre le débit plus fluide », a assuré Mme Bosjoly. En ce qui concerne les arrivées par ambulance, le nombre se chiffrait à 37 par jour, comparativement à 45 pour la période 10. « Ces chiffres sont plus normaux pour nous », a conclu Mme Boisjoly qui admet que ces données sont plus élevées qu’en octobre dernier, car les maladies pulmonaires sont plus nombreuses à cette période-ci de l’année.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.