Québec en forme est préoccupé par la sédentarité

Par Louis-Antoine Lemire
Les habitudes de vie adoptées par les jeunes Lanaudois préoccupent le responsable régional de Québec en Forme pour la région de Lanaudière, Marc Bernier.
Selon les chiffres de Québec en Forme, 48 % des filles et 25 % des garçons d’âge primaire font moins 60 minutes d’activité physique par jour dans Lanaudière. Au secondaire, ces chiffres sont de 77 % pour les filles et 60 % pour les garçons. La moyenne québécoise au secondaire est de 65 % pour les filles et 47 % pour les gars.Sans qualifier la situation de dramatique, M. Bernier considère qu’une mobilisation impliquant les municipalités, les institutions scolaires et les parents doivent être faite pour améliorer les habitudes de vie des jeunes. Selon lui, l’omniprésence des nouvelles technologies fait en sorte que les jeunes sont beaucoup moins actifs qu’auparavant. « On ne peut pas enlever les téléphones cellulaires et couper la télévision du jour au lendemain », a assuré M. Bernier. Il croit qu’on doit s’adapter à la vie des jeunes en trouvant des méthodes qui les incitent à bouger plus. À l’heure actuelle, M. Bernier croit que la tendance est à l’activité physique organisée. Cependant, cette façon de faire fonctionne en majorité avec des jeunes qui ont déjà la motivation d’être plus actifs. « Nous voulons aller chercher les sédentaires », a t-il souligné.
École
Étant donné que les familles d’aujourd’hui sont beaucoup moins grosses, les enfants des années 2000 ont moins la chance de jouer dehors avec leurs frères et sœurs, selon M. Bernier. En prenant en considération cette réalité, il considère que le meilleur endroit pour faire bouger les jeunes demeure l’école. « Il faut que l’école fasse bouger les élèves », a assuré M. Bernier, qui croit qu’en plus d’être bénéfique sur la santé, l’activité physique permet aux jeunes d’être plus concentrés lors des cours. Ce dernier pousse même sa pensée plus loin. Il juge que certaines garderies enlèvent le plaisir de s’amuser aux rejetons. « Le cadre est beaucoup trop serré. On dit aux enfants de rester assis et de ne pas bouger », a déploré M. Bernier. Selon, lui les enfants sont élevés dans la ouate.
En ce qui concerne l’avenir, M. Bernier demeure positif. « Certes nous ne sommes pas dans une bonne pente, mais c’est possible de la remonter avec l’implication de tous », a-t-il conclu.
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