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Le traitement des dépendances est touché

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19 mars 2013
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Par Louis-Antoine Lemire

Le directeur général du Centre Nouvelle-Vie, Yvan Vachon s’est dit frustré et déçu d’apprendre que le gouvernement Marois désire couper le financement des séjours en thérapie de toxicomanie.

Selon lui, cette annonce a été faite en catimini. Le grand manitou du centre de réhabilitation pour toxicomanes, craint que la mesure proposée par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, qui vise à réduire à 90 jours par an, la prestation pour l'hébergement en centre, aura un impact néfaste sur sa clientèle. Il mentionne que c’est impossible de traiter une personne délinquante ou narcissique à l’intérieur de trois mois. Sans craindre la fermeture de son établissement, M Vachon souligne que son équipe devra remodeler ses traitements pour respecter les 90 jours. « C’est sûr et certain que nous ne donnerons pas les mêmes compétences. Ce n’est pas recommandé avec la clientèle que nous accueillons.» De plus, il ajoute que le centre ferait face au même problème avec les gens atteints de problème de santé mentale ou de toxicomanie. « Pour faire un traitement, ça prend du temps. Parfois même jusqu’à deux ans », a mentionné M. Vachon. Selon lui, si ce délai est maintenu, les gens qui vont sortir du centre de traitement retourneront dans la rue ou en psychiatrie. Quant à lui, le président de l’Association des Centres de traitements des dépendances du Québec, Vincent Marcoux a mentionné en entrevue à TVA NOUVELLES que cette mesure priverait les centres qui offrent des services à moyen et long terme de 23% de financement.

 Coûts

Selon ses estimations, M. Vachon mentionne que le coût d’une personne en psychiatrie en hôpital peut avoisiner les 800 $ par jour comparativement à 46 $ dans un centre. « En plus d’être plus dispendieux, les gens n’auront pas de suivi », a averti M. Vachon. Il déplore que ce soient les bénéficiaires qui vont subir les conséquences. Ce dernier se demande si c’est possible d’évaluer les coûts et les risques rattachés aux personnes qui ont des troubles de santé mentale ou de toxicomanie. « Je ne sais pas si c’est sa façon d’atteindre le déficit zéro », s’est-il questionné. Il croit que le gouvernement coupe dans un ministère pour en donner plus à un autre.

Dans un avenir rapproché, M. Vachon aimerait bien rencontrer la députée de Joliette,Véronique Hivon, pour la prévenir des dangers de cette mesure si elle est adoptée. Également, le président de l’Association des Centres de traitements des dépendances du Québec, devrait rencontrer la ministre de l'Emploi, de la Solidarité sociale et du Travail du Québec, Agnès Maltais prochainement. « Jusqu’à présent, nous avons reçu l’appui de la CAQ et des libéraux », a conclu M. Vachon

 

 

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