Un taux de diplomation très bas

Par Louis-Antoine Lemire
Le taux de diplomation et de qualification des élèves de la cohorte 2006 de la Commission scolaire des Samares est l’un des plus bas du Québec.
En 2011, 43,6 % des étudiants de cette cohorte qui étaient entrés au secondaire cinq ans plus tôt ont réussi à obtenir un diplôme ou une qualification. À l’heure actuelle, la moyenne québécoise se situe à 63,8 %, selon un rapport publié par le ministère de l’Éducation du Québec. Uniquement quatre commissions scolaires ont des résultats plus bas que ceux de la C.S des Samares, soit un établissement de la région de l’Outaouais et les trois C.S du Nord-du-Québec. Les cohortes de 2003 à 2005 des Samares n’ont jamais réussi à atteindre un taux de diplomation au-delà de 45 %.
Préoccupant
La directrice de la Commission scolaire des Samares, Sylvie Anctil, s’est dite préoccupée par ces résultats. Toutefois, elle n’a pas l’intention de baisser les bras et à la ferme intention de renverser cette tendance. « Effectivement le taux de diplomation est très faible », a dit la directrice. Cependant, le fait que 90 % des écoles de la C.S, des Samares soient dans un milieu défavorisées est un facteur qui explique en partie les résultats selon elle. De plus, comme le taux de décrochage a été élevé dans la région lors des dernières années, cela ne peut fait autrement que de faire baisser le taux de diplomation , a analysé Mme Anctil. Finalement, elle croit que le fait que certains employeurs n’hésitent pas à embaucher un élève sans diplôme ou qualification permet au jeune d’avoir un accès temporaire à la consommation. « Après avoir gagné de l’argent, le décrocheur va-t-il vraiment vouloir revenir sur les bancs d’école ? ». Il faut que la communauté nous supporte pour enrayer le décrochage a ajouté Mme Anctil.
Solution
Pour tenter d’obtenir de meilleures performances, plusieurs actions ont été mises de l’avant par la Commission scolaire. Dorénavant, il existe un programme pour les élèves les plus à risque de décrocher. De plus, une mesure pour améliorer la lecture a été intégrée au niveau primaire. « Nous gagnerons un élève à la fois », de dire la directrice.
Selon les chiffres de la directrice, le taux de décrochage est passé de 42 % à 30 %. Ce qui laisse présager de bien meilleurs résultats pour les prochaines cohortes à venir selon elle. « Dans cinq ans nous aurons de bien meilleurs résultats je peux vous l’assurer », a-t-elle conclu.
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