Des autocollants chez le maire de Saint-Côme

Par Guy Latour
Une manifestation syndicale a tourné au vinaigre à Saint-Côme, le 3 février dernier.
Vers la fin de la manifestation, dans laquelle participait une centaine de militants appartenant au Syndicat Canadien de la Fonction Publique (SCFP), certains d’entre eux auraient mis des autocollants du SCFP sur l’enseigne commerciale de l’entreprise du maire de la municipalité, Jocelyn Brault. Dans un des autocollants, on pouvait y lire « À la prochaine M. le maire ».
Une plainte pour méfait a été déposée à la Sûreté du Québec du poste de la MRC Matawinie. Une enquête policière a été ouverte mais aucune arrestation n’est imminente dans cette affaire.
Ceux-ci désiraient appuyer les employés municipaux « qui vivent des problèmes majeurs de relations de travail depuis leur accréditation en janvier 2010 », a indiqué Roger Bazinet, conseiller syndical au SCFP, en entrevue au journal.
« Depuis que le syndicat des employés municipaux a été créé en 2010, les difficultés sont permanentes. La première convention collective a été imposée par un arbitre en 2012. Tout juste avant Noël, la présidente du syndicat a été congédiée. On ne comprend pas pourquoi la municipalité met embûche par-dessus embûche», a lancé M.Bazinet,
Depuis que la convention collective a été imposée, le nombre de griefs ne cesse d’augmenter. « Il y en a plus qu’à Repentigny! Ce n’est pas normal qu’une petite municipalité comme Saint-Côme, il y ait autant de griefs à la Commission des relations de travail », croit-t-il.
Ce dernier ajoute qu’en décembre dernier, le SCFP a offert à la municipalité de nommer un médiateur dans le dossier. « Le soir-même, le conseil municipal a décidé de mettre fin à l’emploi de la présidente du syndicat. Pour nous, c’est un congédiement déguisé! Le lendemain, la municipalité était prête à accepter notre offre, malgré leur décision de la veille. On ne l’a compris celle-là », a-t-il mentionné au journal.
Roger Bazinet n’a pas voulu commenter les méfaits qui auraient été commis à la résidence du maire. « Je ne suis pas au courant de ça », a-t-il conclu.
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