Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des autocollants chez le maire de Saint-Côme

durée 11h01
5 février 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guy Latour
SAINT-CÔME - 

Une manifestation syndicale a tourné au vinaigre à Saint-Côme, le 3 février dernier.

Vers la fin de la manifestation, dans laquelle participait une centaine de militants appartenant au Syndicat Canadien de la Fonction Publique (SCFP), certains d’entre eux auraient mis des autocollants du SCFP sur l’enseigne commerciale de l’entreprise du maire de la municipalité, Jocelyn Brault. Dans un des autocollants, on pouvait y lire « À la prochaine M. le maire ».

Une plainte pour méfait a été déposée à la Sûreté du Québec du poste de la MRC Matawinie. Une enquête policière a été ouverte mais aucune arrestation n’est imminente dans cette affaire.

Ceux-ci désiraient appuyer les employés municipaux « qui vivent des problèmes majeurs de relations de travail depuis leur accréditation en janvier 2010 », a indiqué Roger Bazinet, conseiller syndical au SCFP, en entrevue au journal.

« Depuis que le syndicat des employés municipaux a été créé en 2010, les difficultés sont permanentes. La première convention collective a été imposée par un arbitre en 2012. Tout juste avant Noël, la présidente du syndicat a été congédiée. On ne comprend pas pourquoi la municipalité met embûche par-dessus embûche», a lancé M.Bazinet,

Depuis que la convention collective a été imposée, le nombre de griefs ne cesse d’augmenter. « Il y en a plus qu’à Repentigny! Ce n’est pas normal qu’une petite municipalité comme Saint-Côme, il y ait autant de griefs à la Commission des relations de travail », croit-t-il.

Ce dernier ajoute qu’en décembre dernier, le SCFP a offert à la municipalité de nommer un médiateur dans le dossier. « Le soir-même, le conseil municipal a décidé de mettre fin à l’emploi de la présidente du syndicat. Pour nous, c’est un congédiement déguisé! Le lendemain, la municipalité était prête à accepter notre offre, malgré leur décision de la veille. On ne l’a compris celle-là », a-t-il mentionné au journal.

Roger Bazinet n’a pas voulu commenter les méfaits qui auraient été commis à la résidence du maire. « Je ne suis pas au courant de ça », a-t-il conclu.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 7 novembre 2025

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié le 7 novembre 2025

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié le 7 novembre 2025

Interdiction de stationnement de nuit dans les rues de Joliette en hiver

Du 15 novembre au 15 avril, entre minuit et 7 h, les citoyens de Joliette ont l'interdiction de stationner leurs voitures dans les rues de la Ville. Cette consigne vise à faciliter les opérations de déneigement et à assurer une bonne cohabitation entre les besoins de stationnement et la sécurité de tous. Mentionnons que lorsque les condition ...