« Un geste inacceptable » - Jocelyn Breault

Par Guy Latour
Le maire de Saint-Côme, Jocelyn Breault, était encore sous le choc, au lendemain de la manifestation au cours de laquelle des gens ont mis des autocollants sur son enseigne commerciale située à sa résidence privée.
« Ma femme et moi, on n’a presque pas dormi de la nuit. Qu’on s’attaque à mon commerce et à ma vie privée, ça je ne le prend pas », a-t-il lancé d’un ton furieux en entrevue exclusive au journal.
Le maire Breault n’était pas chez lui lorsque les incidents ont eu lieu en début d’après-midi, le 3 février. C’est un conseiller municipal qui a averti le maire que des autocollants avaient été apposés sur son terrain.
Il ne croit pas que les employés de sa municipalité soient à l’origine de ces méfaits. « Je pense plutôt qu’ils ont été influencés par d’autres manifestants. Je ne suis pas fâché contre eux », a-t-il mentionné.
Pour Jocelyn Breault, la plupart des griefs déposés par le syndicat sont irrecevables. « Selon nous, si le syndicat lit comme il faut la convention collective, il constaterait que nous l’appliquons de manière correcte », ajoute-t-il.
Il nie que son conseil municipal ait congédié la présidente du syndicat, en décembre dernier. Il parle plutôt « d’une coupure de poste d’une employée qui travaillait 20 heures par semaine à la bibliothèque ».
Le maire dit vouloir travailler de bonne foi avec le Syndicat Canadien de la Fonction Publique. « On se doit d’accepter la convention collective imposée par l’arbitre. On n’a pas le choix. Cependant, je trouve que nos employés ont de très bonnes conditions de travail », a-t-il plaidé.
Malgré les incidents du 3 février, pas question pour Jocelyn Breault d’abandonner la politique municipale. « J’ai l’intention de me représenter à la prochaine élection. J’espère que la population me fera à nouveau confiance », a-t-il conclu.
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