Diminution des signalements dans Lanaudière

Par Louis-Antoine Lemire
Le nombre de signalements traités par les Centres jeunesses de Lanaudière (CJL) a diminué de 1,14 % comparativement à la moyenne québécoise, qui a augmenté de 0,9 % en 2011. L’implication des intervenants de première ligne et des CSSS sont parmi les facteurs qui font en sorte que la région tire son épingle du jeu, selon les employés du CJL.
« Nous n’avons pas fait d’étude exhaustive sur la question, mais ce sont des paramètres qui jouent en notre faveur », a souligné Alain Turner, adjoint au directeur de la protection de la jeunesse. Un autre élément qui entre en ligne de compte est le bon filtrage qui permet à l’organisme de bien déterminer les critères de signalement. « En procédant ainsi, nous pouvons travailler avec un partenaire, sans nécessairement retenir le signalement », a précisé Martine Courtois, adjointe au directeur général.
L’an dernier, 5294 signalements ont été traités par le DPJ dans Lanaudière. Les deux employés aimeraient bien voir ce chiffre diminuer, mais l’explosion démographique que connait la région rend la tâche plus difficile considérant qu’il y a presque 100 000 jeunes de 0 à 17 dans Lanaudière, selon les chiffres de M. Turner. « On vise toujours l’amélioration, mais il faut demeurer réaliste », a tenu a précisé Mme Courtois
Place à l’amélioration
Les deux individus aimeraient voir s’établir une meilleure concertation avec leurs partenaires, particulièrement pour les jeunes atteints de problèmes de santé mentale. «Ces types de cas sont plus lourds et un seul établissement ne peut faire livrer la besogne à lui seul », a souligné M. Turner.
Toute proportion gardée, la région de Lanaudière est l’une des moins bien alimentées financièrement, en lien avec le nombre de jeunes demeurant dans la région, selon M. Turner. Ce dernier souhaite ardemment que le gouvernement prévoie un peu d’argent pour eux et les autres organismes avec lesquels le CJL collabore.
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