Nette amélioration au CHRDL

Par Louis-Antoine Lemire
Après avoir été parmi l’un des pires urgences du Québec en 2009, le Centre hospitalier régional de Lanaudière, CHRDL, a réussi un tour de force en diminuant de 40 % le nombre de personnes qui séjournent sur civière plus de 48 heures, et ce, même si le nombre de patients arrivés par ambulance a augmenté.
Il y a trois ans, le CHRDL était du nombre de la dizaine d’urgence suivi par le ministère, car les résultats de l’établissement n’étaient vraiment pas bons comparativement aux autres urgences de la province. Pour remédier à cette situation, le CHRDL s’est associé à la direction nationale des urgences pour leur demander du soutien afin d’identifier ce qui pourrait être modifié.
Congestion
Dans le passé, l’établissement était aux prises avec un engorgement de lits de courte durée à cause des patients qui n’avaient plus besoin de l’environnement de l’hôpital, mais qui devaient y rester, car il n’y avait plus de place dans les centres d’hébergement ou dans les ressources intermédiaires. « On se retrouvait avec 50-60 lits occupés par des clients qui auraient pu être logés ailleurs. Lorsqu’ un patient arrivait, il devait attendre à l’urgence », a précisé Lorraine Boisjoly, directrice générale adjointe. Selon elle, cette situation a énormément détérioré les conditions de l’urgence du CHRDL.
Amélioration
Selon la directrice adjointe, plusieurs volets ont fait en sorte que le CHRDL a grandement amélioré son rendement. La création de 200 places de ressources intermédiaires et l’implication du chef de département et de ses collègues qui se sont investies pour trouver des solutions pour améliorer la fluidité de l’urgence ont donné un sérieux coup de pouce. Même si les chiffres du CHRDL sont bons, l’organisation ne s’assoira pas sur ses lauriers pour autant, car selon eux, il y a toujours place à amélioration. « Le ministère vise 12 heures pour la durée moyenne de séjour des gens couchés sur civière dans les urgences et actuellement nous sommes à 20 heures. C’est donc dire qu’il reste encore du travail à faire », a conclu Mme Boisjoly
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