Sexualité à risque: la Commission scolaire des Samares agit

Par Mathieu Ferland
Alors que de plus en plus de jeunes sont touchés par la hausse des cas d’infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), la Commission scolaire des Samares a mis sur pied un projet visant à éduquer les élèves du primaire, du secondaire et du collégial à la problématique de la sexualité à risques.
Le projet Éros a été mis en place jusqu’à présent dans deux écoles secondaires de la région. Les établissements de Saint-Félix-de-Valois et de Saint-Gabriel-de-Brandon bénéficient depuis trois ans de l’apport de deux sexologues et d’un plan d’intervention visant à aider au développement psychologique et sexuel des élèves du secondaire.
Le coordonnateur des services complémentaires à la Commission scolaire des Samares, Michel Brien, explique que ce projet a été mis en place pour ne laisser aucune place à l’improvisation dans le domaine de l’éducation sexuelle et de la prévention. « La sexualité est un univers complexe, tout comme le sont les mathématiques. Nos enseignants ne sont pas des sexologues, il faut donc les outiller convenablement. »
Une réponse à la problématique
Selon Phylippe Laurendeau, conseiller pédagogique responsable du volet sexualité au secondaire, la problématique des ITSS étaient connue de la part de la direction de la commission scolaire. « Le projet Éros est la réponse à ce problème » explique M. Laurendeau, qui ajoute que le tout a été mis en place avec la collaboration des Forums Jeunesses de Lanaudière et du CSSS.
Le conseiller pédagogique ajoute que l’emphase du Projet Éros est mise justement sur les ITSS (leur prévention et propagation) ainsi que sur les grossesses non désirées. Une emphase qui est mise dès la deuxième année du secondaire et qui se poursuit jusqu’au niveau collégial. La Commission scolaire des Samares entend par ailleurs étendre ce projet à six écoles dès l’an prochain.
Même au primaire
Les élèves de niveau primaires sont également sensibilisés à l’éducation sexuelle grâce à des activités réalisées dans l’ensemble de leur programme scolaire. Ces activités portent entrent autres sur l’estime de soi et les relations interpersonnelles, le tout en collaboration avec la santé publique et les parents, qui sont appelés à prendre une part active dans le projet.
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