Un vol inexplicable

Par Mathieu Ferland
L’artiste Guillaume La Brie ne comprend toujours pas pourquoi des malfaiteurs se sont emparés de six de ses œuvres dans la nuit du 2 au 3 septembre dernier. Ses œuvres d’art, installées devant l’école Joliette de Saint-Charles-Borromée, ont été arrachées de leur ancrage et n’eut été de l’intervention d’employés de l’école, l’intégralité de son travail aurait peut-être disparu.
Près d’un mois après le vol, Guillaume La Brie ne comprend toujours pas ce qui a pu motiver les malfaiteurs à s’emparer de six sculptures en aluminium brossé représentant des chaises. Il raconte que lorsque les concierges de l’école se sont présentés au travail ce matin là, ils ont constaté que les chaises manquaient à l’appel et que les pupitres, fabriqués dans le même matériel étaient déboulonnés de leurs ancrages et prêts à partir.
« Je trouve ça absurde » a déclaré l’artiste qui, de la conception jusqu’à la création, a mis deux ans pour parvenir à ses fins. « Je n’ai pas encore compris pourquoi on a voulu voler ça!»
Volé pour le matériel
Interrogé sur les motivations des malfaiteurs, l’artiste a soulevé l’hypothèse que ces derniers se seraient peut-être emparés de son œuvre dans l’unique but de revendre le tout pour le métal dont elle était constituée. « Je ne sais pas si c’est vraiment pour un vol ou simplement pour du vandalisme, c’est tellement mystérieux selon moi. »
L’œuvre de Guillaume La Brie a été installée devant l’école Joliette dans le cadre de la politique d’intégration des œuvres d’art à l’architecture des édifices public. À la suite du vol, M. La Brie a dû tout recommencer son travail.
L’enquête a été confiée à l’équipe intégrée d’enquêtes en œuvres d’art de la Sûreté du Québec, qui regroupe des enquêteurs spécialisés en la matière. Selon les informations obtenues, il y aurait eu des progrès intéressants réalisés dans cette enquête.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.