Hopla : le rêve devenu réalité de Roxanne Masse

Par Mathieu Ferland
Alors qu’elle avait toujours rêvé de démarrer sa propre entreprise, l’ancienne athlète Roxanne Masse est allée au bout de ses idées en mettant sur pied une école unique en son genre dans la région. Avec Hopla, les jeunes peuvent désormais rêver qu’ils s’envolent en apprenant les rudiments de la gymnastique, du cirque et du cheerleading.
À l’aube de sa carrière professionnelle, Roxanne Masse a travaillé quelque temps au sein d’une garderie. « Je trouvais que ça ne bougeait pas assez », explique celle qui profitait de la sieste des enfants pour mettre sur papier ses idées folles. Elle ajoute que de démarrer sa propre entreprise a toujours son rêve le plus fort. « Je n’ai jamais douté que j’y arriverais », ajoute Mme Masse, qui a sollicité l’aide du Centre local de développement de Joliette pour la supervision de son plan d’affaires.
L’idée a pris forme pour devenir Hopla, qui a finalement ouvert ses portes en septembre 2011, où les enfants de moins de 17 ans peuvent y apprendre les arts du cirque, de la gymnastique et du cheerleading.
Chez elle dans un gymnase
« Dans ma vie, je crois avoir plus d’heures dans un gymnase que dans ma propre maison », raconte Roxanne Masse, qui a elle aussi appris les arts du cirque, en même temps que la gymnastique et la danse contemporaine. Avant même sa création, tout ce qui allait devenir les fondements de son école faisait partie intégrante de sa vie. « Je me suis créée l’emploi parfait.»
Passionnée par cet emploi de rêve, Mme Masse a travaillé d’arrache-pied lors des premières semaines. Alternant la gestion de l’entreprise et l’enseignement, la fondatrice de l’école Hopla n’a jamais ménagé son ardeur au travail.
Elle explique également que Hopla ne s’adresse pas uniquement aux jeunes filles, mais aussi aux jeunes garçons, qui sont friands des arts du cirque et même de la gymnastique.
Ne jamais douter
Roxanne Masse se souvient que, tout au long du processus de création de son école, elle n’a jamais douté qu’elle réussirait à mettre son projet sur pied. « Même si la recherche du local a été très ardue, jamais je n’ai même pensé que je n’y arriverais pas. »