Il a tout tenté pour sauver la mariée

Par Mathieu Ferland
L’agent de la Sûreté du Québec Jean-Michel Masse a été l’une des premières personnes à intervenir lorsque Maria Pantazopoulos, cette jeune mariée de 30 ans, s’est tragiquement noyée au Chutes Dorwin, le 24 ao0ût dernier, lors d’une séance photo. Encore ébranlé par les évènements, le policier est selon ses collègues un véritable modèle d’héroïsme.
Plusieurs jours après le tragique incident, l’agent Jean-Michel Masse est encore ébranlé par les images qu’il a vu ce jour-là. Il a été le premier arrivé sur place lorsqu’un appel d’urgence pour une noyade en cours a été logé au poste de la SQ de la Matawinie. « Quand je suis arrivé sur place, je me suis dit que ça n’avait pas d’allure ce qui se passait ici. » Il raconte avoir tout de suite remarqué une partie de la robe de la mariée posée sur une pierre et la panique qui avait envahi les gens au bord de l’eau. L’agent poursuit en expliquant qu’à cet instant précis, ce n’est que l’instinct qui guide ses pas. « Je ne me suis jamais posé de question, je me suis simplement dit que j’allais la rejoindre et que j’allais la sortir de là. »
Plonger directement
L’agent Masse a courageusement plongé à la rescousse de Maria Pantazopoulos. Il s’est dirigé vers la pierre où reposaient encore les restes de sa robe de mariée, tout en demandant le plus de renseignements aux témoins sur la position de la disparue, qui venait de sombrer dans un bassin très profond. Il explique que la première chose à laquelle il a pensé, une fois dans l’eau, était de rejoindre l’endroit où elle avait disparu et commencer ses recherches en surface.
« Avoir su que sa robe pesait plus de 100 livres, je serais allé tout de suite jusqu’au fond de l’eau pour la sauver», raconte Jean-Michel Masse, en retenant un sanglot. Le policier ajoute que s’il avait su dès le départ que la jeune femme pouvait être coincée sous l’eau à plus de 30 pieds sous la surface, il n’aurait jamais hésité et aurait adopté une approche complètement différente.
Des images qui restent en mémoire
Après de tels évènements, le policier explique que ce genre d’images demeure toujours bien présent en mémoire. L’agent Masse poursuit en disant qu’il n’hésiterait pas à poser le même geste si la situation le demandait. « Je sais que j’ai fait tout ce que je pouvais, mais malgré tout, on finit toujours par se dire que la prochaine fois, on va faire mieux encore. »
Ses collègues ont tenus à lui rendre hommage, soulignant que le geste qu’il avait posé était exceptionnel et que Jean-Michel Masse était un modèle de bravoure pour tous les policiers.
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