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1460 piqûres par année pour rester en vie

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23 mai 2012
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Par Mathieu Ferland
SAINT-NORBERT - 

La vie du petit Cédric Ricard a prit une tournure inattendue lorsqu’à l’âge de six ans, il a apprit souffrir de diabète de type 1. Une annonce qui a chamboulé sa vie de petit garçon, alors qu’il doit désormais observer quotidiennement une discipline d’adulte pour demeurer en vie.

« Au début, on se demande ce qu’on a fait de mal » raconte la mère de Cédric en parlant des premiers moments après le diagnostic. Elle explique que lorsque les gens sont peu au fait des détails de la maladie, le premier réflexe est de relier le diabète à une mauvaise alimentation. Plus que tout, c’est le sentiment d’anéantissement qui frappe le plus fort après l’annonce. « On se demande s’il va grandir, et surtout comment nous allons gérer la situation pour qu’il soit le plus heureux possible. »

Apprendre sur le tas

« Les premières journées, c’était carrément l’enfer », raconte Chantal Sigouin en spécifiant qu’il fallait parfois trois personnes pour faire une piqûre à son fils. La mère de Cédric ajoute qu’apprivoiser le diabète a été une véritable épreuve de tous les instants, autant pour elle que pour son enfant. «Avec le diabète de type 1, tout est un facteur. On apprend donc sur le tas. » Elle explique que le stress, la température les maladies et même la poussée de croissance peut influencer sur le taux de glycémie de Cédric. Pour elle, son entourage, et surtout pour son fils, les mots clés pour la survie de Cédric sont devenus discipline et adaptation. Au moment des repas ou de la collation, Cédric doit peser au gramme près chaque aliment qu’il consommera pour en connaître le taux de glucide.

Dans une année, Cédric doit recevoir au minimum 1460 injections d’insuline. Il doit également subir 3650 tests de glycémie, qui consiste en une piqûre sur le doigt. En une journée seulement, le garçon peut avoir à répéter ce geste une vingtaine de fois.

La fin de la spontanéité

Chantal Sigouin explique avec émotion que la maladie de son fils a tué la spontanéité dans la maison. « Tout doit être planifié, qu’il s’agisse d’une activité sportive ou culturelle. » Côté social, Cédric se voit presque toujours laissé pour contre lors des fêtes d’amis. « La maladie de mon fils fait peur aux autres parents. » Quand on lui demande comment était sa vie avant le diabète, le bambin répond tout simplement « avant le diabète, j’étais au paradis, mais plus maintenant. »

 

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