MEFLOQUINE : «IL FAUT QUE ÇA CESSE»

Par Communiqué
C’est à la députée Francine Raynault que l’on doit la position du NPD concernant la Mefloquine, un médicament contre le paludisme administré aux soldats canadiens dont les effets secondaires sont très graves et bien documentés.
Tout a commencé quand une citoyenne de la circonscription – qui préfère garder l’anonymat – est venue expliquer son problème à la députée. «Ça fait six ans que je me bats contre ce médicament qui a anéanti ma famille. J’ai failli perdre ma fille et mon mari a voulu me tuer», dit-elle.
Un reportage de Radio-Canada diffusé cette semaine révèle que les inquiétants effets secondaires du médicament incluent des hallucinations, des troubles de l’anxiété et une agressivité accrue. En Afghanistan, ces effets secondaires ont valu au médicament le surnom de «dream pill».
«Il faut que ça cesse, dit Mme Raynault. Le NPD a adopté une position en faveur du retrait de ce médicament des Forces et je vais personnellement m’assurer que ça se rende à la Chambre des communes».
Tel qu’indiqué par la porte-parole du NPD en matière d’achats militaires, Christine Moore, ainsi que le porte-parole en matière de défense nationale, David Christopherson, plusieurs recherches ont démontré que la Mefloquine peut entraîner des lésions cérébrales permanentes chez certaines personnes.
Les députés du NPD continueront de faire pression sur les conservateurs jusqu’à ce qu’ils modifient les règles entourant la Mefloquine et s’engagent à protéger la santé des militaires canadiens.
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