On sabre le champagne au Topinambour

Par Mathieu Ferland
Le propriétaire du restaurant Le Topinambour a eu gain de cause dans sa quête pour un permis d'alcool. La Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) a rendu son verdict peu après les fêtes, permettant au restaurateur situé au centre-ville de Joliette de servir de la boisson quelque six mois après son ouverture, en juillet dernier.
Dans son édition du 16 novembre dernier, le Journal relatait les problèmes rencontrés par le propriétaire du Topinambour, El Haj Bousselham Borki, à la suite d'une plainte logée par un citoyen. Cette plainte avait eu pour effet de repousser l'émission du permis d'alcool du restaurateur, mettant même en péril l'ensemble de l'entreprise, qui ne pouvait faire autrement que de refuser un nombre important de clients.
La RACJ a rendu public son jugement de l'audience qui a eu lieu le 15 décembre dernier, et dans lequel, elle donne raison au restaurateur. L'analyse fait mention de la nature des opérations du restaurant, soulignant que les heures d'ouverture sont relativement limitées. La RACJ en a conclu qu'il n'y avait pas raison de croire que la tranquillité publique pourrait être mise en cause.
Pour le propriétaire, c'est une véritable délivrance. La situation financière du restaurant a périclité durant l'automne, poussant M Borki à fermer ses portes durant deux semaines, faute d'argent. « C'est certain que pour moi, le pire est passé. Je peux maintenant me concentrer à réaliser l'image que j'avais en tête dès le départ pour mon restaurant. »
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