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Une orthophoniste en chaise roulante qui inspire sa jeune clientèle

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7 juin 2011
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Par Mathieu Ferland

Marie-Christine Marchand vit avec un trouble neuromusculaire qui la force à se déplacer en fauteuil roulant depuis sa naissance. Aujourd'hui orthophoniste pour le centre de réadaptation en déficience physique Le Bouclier, elle est un modèle de persévérance pour les enfants dont elle s'occupe. Le Journal l'a rencontrée dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapés.

Marie-Christine Marchand travaille avec des enfants ayant un troubles de la communication. Elle affirme que son handicap lui permet de faire réaliser à sa clientèle que tous les obstacles sont surmontables. Elle qualifie sa condition d'utile lors de ses interventions. «Il y a un lien qui se forge très rapidement avec les enfants», déclare Mme Marchand, qui constate que les enfants n'ont aucun blocage quant à son handicap. Elle ajoute que malgré une ouverture plus grande des adultes face aux gens en fauteuil roulant, plusieurs tabous restent à briser. Les enfants ne se formalisent pas de ces perceptions. La majorité d'entre eux ne l'identifient même pas à sa chaise. «J'ai reçu le dessin d'un enfant qui m'avait représentée debout, ce qu'il avait retenu de moi, c'était mes lunettes bleues et non mon fauteuil.»

Aux yeux de l'orthophoniste de 28 ans, sa condition n'est qu'une question de perception. «Ce n'est pas moi qui a un handicap, c'est l'environnement dans lequel je me trouve qui en a un. Si les lieux sont adaptés, je fonctionne aussi bien que n'importe qui.»

Les ressources

L'expérience de vie de Marie-Christine Marchand lui a appris qu'au Québec il existe plusieurs ressources pour les gens dans sa situation. Par contre, elle avoue chaque fois avoir l'impression de devoir «défoncer des barrières». Elle croit que le système mis en place est inexpérimenté et nécessite encore quelques rodages. «Souvent, lorsque je sollicite de l'aide, les gens ne savent tout simplement pas quoi me répondre.» Elle poursuit en disant qu'elle bénéficie d'une très bonne connaissance du milieu, ce qui lui a permis de ne pas se décourager aux premières difficultés. «Il ne s'agit pas d'une mauvaise organisation, simplement d'un manque de rodage.»

Malgré tout, Marie-Christine Marchand soutient qu'elle évolue dans ce qu'elle appelle «des conditions gagnantes». «J'ai du support mur à mur pour être autonome», faisant référence tant à ses amis, à sa famille qu'à ses collègues de travail qui l'appuient dans son quotidien.

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