Des ballons pour Haïti

Par Mathieu Ferland
Jusqu'au 18 avril prochain, la Sûreté du Québec de la MRC de Joliette compte amasser des ballons et des équipements sportifs pour venir en aide aux réfugiés d'Haïti. L'agent Simon Malo, sportif émérite de la région, pilote le projet mis sur pied par des collègues se trouvant déjà sur place.
Le Projet Haïti est simple : amasser un maximum de ballons et les faire distribuer par l'agent Desjardins. Ballons, balles, bref tous les équipements sportifs légers et se rattachant à des sports d'équipe sont acceptés. «Le sourire d'un enfant qui reçoit un ballon, ça n'a pas de prix», souligne Simon Malo. Il invite la population participante à se concentrer sur du matériel de sports d'équipe, ajoutant qu'un ballon peut combler dix enfants, mais qu'un vélo n'en touchera qu'un seul. Qui plus est, le coût d'envoi est trop important dans ce cas précis.
Trois points de collectes seront accessibles au public, soit le poste de police de Joliette, situé sur la rue Richard, la boutique L'Entre-Jeux, basée sur la rue Visitation, de même que l'école secondaire de l'Érablière. La collecte se fera en collaboration avec l'école secondaire L'Érablière de St-Félix-de-Valois et de la boutique L'Entre-Jeux de St-Charles-Borromée. C'est à la demande de l'agent Claude Desjardins, en mission à Haïti, que M. Malo a décidé d'embarquer dans le projet. «Sur place, les enfants jouent avec des bouteilles vides et les débris. De là, je me suis demandé quoi faire pour les aider.»
Les jeunes sensibilisés
«Les étudiants de l'école secondaire ont jusqu'à présent offert une belle réponse», affirme Amélie Gougeon, coordonatrice du Programme ouverture sur le monde (POM). Elle souligne que beaucoup d'entre eux proviennent de milieux défavorisés, et ont à cœur le bien-être des jeunes Haïtiens. Les étudiants de secondaire quatre et cinq sont identifiés comme meneurs principaux du projet. «Notre objectif est de remplir une classe entière de ballons.»
Pour Simon Malo, il est plus facile d'embarquer les étudiants dans un projet comme celui-ci. «Amasser de l'argent, c'est trop abstrait pour eux. C'est une tâche ingrate et ce n'est pas à eux de faire cela. On leur demande de faire le ménage de leur vieux matériel de sport, c'est beaucoup plus facile.»
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