Les médias sociaux et traditionnels : un mariage solide

Par Le Journal
Le professeur, chercheur, auteur et conférencier Luc Dupont, spécialiste des questions touchant la publicité, les médias et l'image, a présenté sa vision de la révolution Internet devant les gens d'affaires de la région aux Matinées lanaudoises, mercredi dernier.
Tous attentifs et conscients que le réseautage social prend énormément d'ampleur sur leurs vies professionnelles et personnelles, les 120 hommes et femmes d'affaires présents au Club de golf de Joliette pour ce déjeuner-conférence ont pu constater que les médias sociaux devaient d'une manière incontournable faire partie de la nouvelle stratégie de vente et de commercialisation des biens et services de leurs entreprises.
Question de démontrer l'urgence d'agir pour ceux qui n'ont pas encore de site Internet ou ne sont pas branchés à Facebook ni à Twitter et encore moins à Flickr ou n'ont jamais visionné de vidéos sur YouTube, Luc Dupont a étalé une série de chiffres à faire réfléchir.
«Plus de deux milliards de personnes regardent des vidéos sur YouTube par jour. La moitié des gens inscrits sur Facebook visitent leur mur quotidiennement. Le moteur de recherche Google enregistre 62 milliards de clics par mois. Ce sont de grosses machines qui doivent inévitablement faire partie de nos plans de marketing», a lancé ce verbomoteur.
Cet enseignant au département de communication de l'Université d'Ottawa assure qu'Internet n'est pas une mode. «À voir la vitesse avec laquelle les médias traditionnels comme la radio, les journaux, les magazines ou la télévision l'ont adopté, on comprend que ce nouveau média est là pour rester.»
Par contre, à plusieurs reprises dans son discours, le conférencier de renom a martelé que les médias traditionnels avaient leur place sur l'échiquier mondial. «Tous les gens qui sont devenus populaires via les médias sociaux ont tous d'abord fait les manchettes des radios, télés et journaux. Il faut seulement savoir utiliser les différentes plates-formes», a conclu celui qui a vu ses livres sur la publicité être publiés en anglais, en espagnol, en chinois, en russe, en tchèque, en vietnamien et en coréen.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.