Les médias d'hier à aujourd'hui

Par Le Journal
Dans le but de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, revenons sur la transformation des médias au cours des deux cents dernières années.
Si en 2011 nous sommes rendus près de 2 milliards d'internautes sur la planète, 2 millions d'adeptes de Facebook uniquement au Québec, dont la moitié naviguent sur leur mur chaque jour, et un nombre incommensurable d'abonnés sur les autres médias sociaux qui poussent plus rapidement que des champignons. mais il y a eu un début quelque part.
En 1800, les chrétiens annonçaient la bonne nouvelle sur le perron des églises. Malheureusement, de nos jours, peu de gens seraient présents pour redistribuer les informations.
En 1900, c'est la première véritable révolution de l'information avec l'arrivée des journaux et magazines. Tout le monde lisait son journal et pour ceux qui ne savaient pas lire, ils demandaient aux voisins de leur raconter les principaux titres.
Puis, vers les années 1920, les gens se réunissaient autour de la grande table familiale et écoutaient les nouvelles à la radio. C'est durant la Deuxième Guerre mondiale que celle-ci a connu son apogée. Aujourd'hui, la radio Internet attire 42 millions d'Américains par mois.
Le monde connaîtra un bouleversement majeur avec la venue de la télévision dans les années 50. L'information, qui était jusqu'à ce jour assurée par la radio et les journaux, se transformera et deviendra une information visuelle. Même la musique n'y échappera pas, comme le démontre le lancement de MTV dans les années 80.
Encore là, nous sommes loin de nos deux seuls petits postes de télé avec Radio-Québec et Télé-Métropole (Télé-Capitale pour les gens de Québec). Aujourd'hui, plus besoin d'oreilles de lapin pour capter de nouveaux postes. Nous sommes sur le point de souffrir d'une tendinite au pouce tellement que nous zappons d'un poste à l'autre. Et nous parvenons, comme de vrais Québécois chialeux, à dire «Il n'y a encore rien de bon à la télé ce soir».
Et Internet. Ce monstre virtuel. C'est en 1995 qu'Internet a obligé les propriétaires des médias, principalement ceux des journaux, à refaire leurs devoirs. Trois ans plus tard, Internet devenait un nouveau joueur à prendre au sérieux.
Les gens comprennent alors qu'Internet est plus que des infos et un site d'entreprise. C'est aussi la possibilité d'animer, de consulter, de commenter et d'acheter.
Cette grosse bibitte, qui est sans limite et qui profite du peu de réglementation, donne naissance aux médias sociaux en 2004. Depuis, c'est la folie furieuse. Pour la première fois, chaque personne découvre qu'elle peut devenir un média avec le développement des blogues et des réseaux sociaux tels Facebook, MySpace ou Twitter, pour ne nommer que ceux-là.
Par contre, certains devraient se garder une petite gêne. C'est fou comment il y a des gens qui sont un peu trop ouverts à ce qui se passe dans leur vie. Que vous décidiez de tondre votre gazon dans 15 minutes, je m'en balance. Les photos privées de votre dernier party doivent demeurer privées. Sachez que de plus en plus de patrons consultent les sites de réseaux sociaux avant d'embaucher. Et, s.v.p., enlevez votre date de naissance sur votre compte Facebook, vous facilitez le travail des fraudeurs.
Même si la télévision est toujours la principale source d'informations, elle commence à tirer de la patte. Le décès du roi de la pop Michael Jackson, en 2009, annoncé en premier sur Internet, a été un moment charnière du Web.
Le réseautage social n'a pas fini de prendre de l'ampleur. Les smartphones ( iPhone, par exemple) seront parmi les outils d'informations de demain. parce que nous vivons dans un monde de surcommunication.