Père Noël, Père Noël, apporte des bébelles...

Par Les bons comptes de Céline Orvoine
Consommer moins, en respectant nos moyens, le faire d'une manière plus solidaire et profiter davantage du temps partagé avec les êtres qu'on aime, voilà la philosophie de l'ACEF pour cette période des fêtes.
Le cadeau
Tout d'abord, mesurer l'utilité du présent et son plaisir «durable». Songer à acheter usagé plutôt que neuf, des produits locaux et du terroir ou un bien fabriqué « made in Québec ». Un livre est une avenue intéressante et économique. L'échange de présents sous forme de pige et la fabrication de cadeau maison permettent également de sauver des coûts.
Plutôt que de donner constamment des objets, on peut préférer offrir une activité à faire près de chez soi avec notre entourage (souper au restaurant, spectacle, sport d'hiver, billet de cinéma...). La sortie sera sûrement mémorable et vous rapprochera.
L'emballage
Vous avez finalement décidé de gâter votre beau-frère avec un chandail de laine équitable qui le tiendra au chaud cet hiver? Il s'agit maintenant d'envelopper votre cadeau. Dans ce domaine, les pages de magazines et les sacs de carton (à condition de les réutiliser) sont déjà plus écolo-chics que le papier d'emballage que l'on jette souvent après un seul usage. Il est aussi possible de donner une deuxième vie à nos boîtes de biscuits métalliques ou à de jolis tissus afin d'agrémenter notre présent.
La carte de souhaits
Votre tante Cécilia appréciera probablement beaucoup plus la carte que vous aurez fabriquée spécialement pour elle plutôt qu'une achetée et signée en vitesse. Si vous ne vous sentez pas l'âme artiste, des organismes tels que l'UNICEF financent en partie leurs actions par la vente de cartes. Les cartes virtuelles à envoyer par courrier électronique font aussi plaisir.
N'oubliez pas que chaque geste compte et que ces alternatives sont pertinentes pour toutes occasions!