Journée sans achat

Par Les bons comptes de Céline Orvoine
Vendredi le 26 novembre prochain, l'ACEF Lanaudière propose une réflexion sur notre rapport à la consommation en prenant le temps de vivre une journée sans achat.
L'humain se caractérise par la recherche de satisfaction de ses besoins. Mais où est notre limite entre besoins et désirs? Rappelons-nous que, sur le plan environnemental, 80% des ressources sont consommées par 20 % de la population! La conscience de cette disparité est exacerbée par l'abondance d'information et douloureusement ressentie dans les pays en développement. À croire que certains ont plus de besoins que d'autres???
La publicité est présente partout. Elle envahit tous les milieux et impose un rythme de consommation et une identification de masse. Cette surconsommation a des conséquences multiples. On parle ici du pillage des ressources entraînant la dégradation de l'environnement et l'exploitation des populations du Sud, de l'endettement des ménages ou de questions éthiques concernant la vente d'armes, de drogues, et même de femmes et d'enfants. Le commerce des humains, pour leurs organes, la prostitution, la guerre et le travail est malheureusement toujours d'actualité.
Dans une perspective de paix et de respect de l'environnement, il devient nécessaire de diminuer notre consommation globale et de réfléchir en termes de développement durable. Pour ce faire, des luttes s'imposent dans différents domaines. De petits gestes concrets peuvent déjà amorcer des changements.
La Journée sans achat permet de réfléchir sur les conséquences de nos choix et de nos comportements. Nous pouvons démontrer notre pouvoir de consommateurs en restant critiques face au crédit, en refusant la publicité, et sur le plan personnel en reconsidérant nos valeurs.
Une évidence: le changement ne viendra pas de l'état ou des multinationales, mais bien de la base. de nous, les consommateurs.
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